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L'IA entre dans les hôpitaux chinois

Le premier hôpital intelligent doté de l’intelligence artificielle a ouvert ses portes à Guangzhou. Selon la direction du deuxième hôpital général provincial du Guangdong, « l’intelligence artificielle peut aider les patients en leur donnant des recommandations, en prenant rendez-vous et en effectuant des paiements via le compte WeChat de l’établissement ».

De plus, grâce à la reconnaissance faciale sur WeChat, les patients peuvent établir leur profil médical, ce qui permet aux médecins d’accéder à toutes les informations, facilitant le diagnostic, qui est soumis à un système intelligent venant en soutien aux médecins, afin de les aider dans la prescription de médicaments.

Selon le directeur adjoint de l’hôpital, Li Guanming, l’IA réduit de 50 % le temps de passage des patients en consultation et permet de diagnostiquer environ 90 % des maladies traitées dans les cliniques communautaires. En effet, en 2017, un logiciel basé sur l’Intelligence artificielle a été créé par des scientifiques chinois, contenant des modèles de diagnostics concernant plus de 30 maladies telles que la tuberculose et la dépression.

Le logiciel a été intégré dans un robot-médecin, qui a la capacité de diagnostiquer des milliers de maladies possibles, avec une marge d’erreur faible. Ainsi, sur la base des tests réalisés dans plusieurs hôpitaux, le taux de diagnostics corrects du robot-médecin est 20 % supérieur à celui des vrais médecins. Cela s’explique par le fait que le robot-médecin assimile de manière constante un flux important d’informations, tirant des leçons des expériences et des diagnostics réalisés.

D’autant plus que le robot possède une base de données contenant des millions de cas cliniques. « Il est conçu pour être généraliste. Toutes les semaines ou toutes les deux semaines, il peut apprendre à diagnostiquer une nouvelle maladie », a indiqué Peng Shaoliang, directeur adjoint du Centre national du super-calcul de Changsha.

« Ce robot-médecin doté d’intelligence artificielle aidera les médecins plus qu’il ne les remplacera », a indiqué Kang Xixiong, directeur du département de diagnostics de laboratoire clinique, de l’Université médicale de la Capitale, ajoutant que « pour les établissements médicaux chinois, notamment ceux des régions défavorisées, le médecin IA sera un bon assistant ».

L'objectif du conseil scientifique chinois est qu'à l'horizon 2020, les grands centres hospitaliers du pays disposent d'outils d'IA capables de diagnostiquer de manière exacte 95 % des pathologies courantes, avec moins de 1 % de "faux négatif" et moins de 5 % de "faux positifs".

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

OpenGov

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