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L’hydrogène apprivoisé dans un groupe électrogène

Utiliser l’hydrogène comme vecteur d’énergie pour le futur est devenu un objectif stratégique majeur pour l'industrie. Le prototype de groupe électrogène hybride mis au point au FCLAB (Fuel Cell Lab), une fédération de recherche vouée aux questions d’énergie et de transport avec la technologie hydrogène pour valeur ajoutée, constitue une nouvelle étape vers ce but et cette transition énergétique.

Car un groupe électrogène intéresse le fonctionnement des hôpitaux autant que la signalisation routière lors de travaux sur une départementale, l’alimentation des modules d’énergie de secours pour les antennes de télécommunication ou pour les data-centers. Quelle que soit l’application recherchée, le système intégré au groupe est le même : une pile à hydrogène (ou pile à combustible - PAC), un système de stockage électrique et une carte électronique de gestion.

Sébastien Faivre à présenté le prototype de ce groupe électrogène à hydrogène au salon Micronora à Besançon. Sébastien Faivre est ingénieur au FCLAB et responsable du projet : « La gestion de l’énergie en temps réel est un point fort du système ; la carte électronique oriente la consommation d’énergie vers la pile à hydrogène ou vers la batterie en fonction de différents paramètres tels que l’état de charge ou la puissance demandée par le consommateur. » C’est aussi cette carte qui, par l’intermédiaire de convertisseurs électroniques, sait adapter les tensions et les courants aux besoins, et permet d’équiper le groupe électrogène d’une prise en 230 V, comme à la maison.

Premier prototype du genre en France, le groupe électrogène signé FCLAB est aussi plus compact que son concurrent allemand, et plus puissant que son concurrent chinois. « De dimensions 47 x 34 x 35 cm, il est plus petit qu’un four à micro-ondes et restitue une puissance de 1000 W. » Des qualités auxquelles s’ajoutent le silence, l’absence de pollution, puisqu’une PAC ne rejette que quelques gouttes d’eau à l’utilisation, et un faible coût de fonctionnement, intégrant seulement le remplacement de filtres à air.

Mené en collaboration avec l’Institut FEMTO-ST et FEMTO Engineering, avec le soutien de la région Bourgogne - Franche-Comté, de la SATT Grand Est et de la Direction de la valorisation de l’université de Franche-Comté, le projet est désormais dans une phase de maturation, qui, après les études de marché, tests produits et expérimentations de rigueur, pourrait déboucher dès l’an prochain sur la création d’une start-up pour assurer le développement et la commercialisation de ce groupe électrogène de nouvelle génération.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Université de Franche-Comté

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  • J.T.

    23/09/2016

    Pour les particuliers et les voitures, il est préférable de choisir le méthane, moins dangereux et plus disponible actuellement en station-service comme le GPL..., si nos Etats choisissaient enfin de faire simple...., et en ville d'alimenter des compresseurs à air comprimé pour remplir des réservoirs d'autos A.C. hybrides, enfin non dangereuses et propres (telle celle de Mr Negre, dont la france fit la bêtise de trop, de ne pas le soutenir, maintenant lui à payer ses impôts en Suisse !).

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