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L'excès de poids augmente les risques d'attaque cérébrale

L'excès de poids augmente aussi les risques d'attaque cérébrale selon la première étude de grande ampleur sur ce sujet publiée aux Etats-Unis, alors que l'obésité et le surpoids étaient déjà connus pour être des facteurs de risque d'accident cardiaque. L'étude publiée dans les Archives of Internal Medicine, une publication du Journal of the American Medical Association (JAMA), a été menée durant 12 ans et demi sur une population de 21.414 hommes de 40 à 84 ans qui étaient en bonne santé au début du suivi. Les chercheurs ont comptabilisé 747 attaques cérébrales durant l'étude, dont 631 d'origine ischémique (diminution de l'apport sanguin artériel), 104 d'origine hémorragique et 12 d'origine indéfinie. Les auteurs des travaux ont mis en rapport l'indice de masse corporelle (IMC) des personnes suivies avec la fréquence des accidents cérébraux.Les personnes dont l'IMC était égal ou supérieur à 30 ont été deux fois plus nombreuses à souffrir d'un accident cérébral que les participants dont l'IMC était égal ou inférieur à 23. Chaque hausse d'un point de l'indice IMC s'est traduit par une hausse de 6 % du risque d'accident cérébral, selon le calcul des chercheurs du Brigham et Women's Hospital de Boston (Massachusetts) placés sous la direction du Dr Tobias Kurth. L'IMC est égal au rapport du poids de l'individu, exprimé en kilogrammes, sur le carré de sa taille, exprimée en mètres. On parle généralement d'obésité quand l'IMC dépasse le seuil de 30, et de surpoids quand il dépasse 25. Le poids dit "souhaitable" est compris entre 18,5 et 24,9. Sur le groupe étudié, "la hausse de l'IMC a été associée à la progression constante des risques d'attaque cérébrale, d'origine ischémique et hémorragique. Même si l'hypertension et les diabètes concomitants ont compté pour une grande part de la hausse dans le total et dans les attaques ischémiques, il subsistait une hausse substantielle après ajustement", soulignent les auteurs de l'article. L'étude démontre, selon eux, que "patients et médecins devraient considérer les risques accrus d'attaque cérébrale comme un autre danger de l'obésité. La prévention de l'obésité devrait aider à prévenir les risques d'attaque cérébrale".

JAMA : http://jama.ama-assn.org/

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