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L'avenir est aux sites de contenus et d'information

"Nous constatons que le temps consacré à la consultation de contenus en ligne augmente de plus en plus", déclare Michael Zimbalist, président de l'Online Publishers Association (OPA) ; Chiffres à l'appui : une étude mensuelle délivrée par l'OPA montre que, pour le mois d'octobre 2004, sur la totalité du temps qu'un internaute passe en ligne, 40,2 % a été consacré à la consultation de contenus, 39,8 % à la communication, notamment via les messageries, 15,8 % à des activités commerciales et 4,3 % à la recherche. Ces chiffres sont à comparer avec ceux de l'année dernière à la même période : les e-mails et autres modes de communication en ligne arrivaient alors en tête, avec 45,2 % du temps passé en ligne, alors que la consultation de contenus représentait seulement 35,3 %, les activités commerciales 16,5 % et la recherche 3 %. Zimbalist précise que ces enquêtes ne prennent pas en compte les sites officiels, dont l'extension est .gov, ni ceux des écoles et universités, dont l'extension est .edu. Reste à donner la définition des "contenus en ligne", telle qu'elle a été adoptée par l'OPA pour ses enquêtes et qui "inclut plusieurs activités, allant du téléchargement de fichiers de musique et de jeux aux abonnements à des publications. Sont exclus les achats en ligne. Parmi les contenus payants, les trois domaines qui se développent le plus rapidement sont le sport, les jeux et les sites de divertissement. Ils sont alimentés par la nouvelle génération qui a grandi avec l'arrivée d'Internet", explique Zimbalist.

Bien sûr, la consultation de contenus en ligne est également dopée par le développement des connexions à haut débit, qui permettent d'accéder à Internet de manière continue. Mais le divertissement n'est pas tout.

Selon Michelle Manafy, rédactrice en chef de EContent Magazine,, "Internet devient de plus en plus indispensable pour les personnes à la recherche d'informations en temps réel, qui ne veulent pas attendre l'arrivée des journaux ou le journal télévisé du soir". Par ailleurs, elle relève que "la définition de 'contenus en ligne' reste très large et aléatoire : après tout, de plus en plus d'entreprises disposent de sites Internet et par conséquent publient du contenu en ligne". L'évolution d'Internet et la multiplication des activités en ligne font que les catégories retenues par l'OPA dans ses enquêtes seront probablement vite dépassées, poursuit le quotidien américain, en citant Jonathan Zittrain, professeur à la Harvard University Law School, pour qui "la seule certitude est qu'Internet est un support d'information. C'est un outil très efficace qui deviendra de plus en plus puissant. Voilà, il me semble, une bonne nouvelle pour les éditeurs en ligne. »

CI

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