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Le Japon veut se doter d’un supercalculateur zettaflopique pour 2030
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Le Japon possède actuellement le quatrième supercalculateur le plus puissant au monde, d'après le classement Top500, grâce à Fugaku. Classé en première position mondiale lors de son lancement en 2020, ce supercalculateur atteint désormais une puissance de calcul de 442 petaflops, soit 442 millions de milliards d'opérations en virgule flottante par seconde.
Toutefois, le Japon compte bien reprendre la première place. Le ministère de l'Éducation, de la Culture, des Sports, des Sciences et de la Technologie (Mext) vient d'annoncer son successeur, baptisé tout simplement Fugaku Next. Le budget est de 4,2 milliards de yens (27 millions d'euros) pour la première année, et le coût total du projet pourrait atteindre 110 milliards de yens (706 millions d'euros). Le supercalculateur devrait être fonctionnel d'ici 2030 et, comme son aîné, sera construit par Fujitsu et Riken.
Il ne s'agit pas d'une petite amélioration sur l'ancien modèle, puisque le nouveau supercalculateur devrait être plus de 2 000 fois plus rapide pour atteindre une performance de l'ordre du zettaflops. C'est près de 1 000 fois plus rapide que Frontier, le supercalculateur à la première place du classement Top500, avec une vitesse de 1,206 exaflops. Fugaku Next servira pour la recherche scientifique utilisant l'intelligence artificielle. Toutefois, la consommation électrique pourrait bien être un problème. La puissance des supercalculateurs double tous les 1,2 an, mais l'efficacité énergétique ne double que tous les 2,2 ans. Il faudra donc que ce superordinateur repose sur une architecture nouvelle et utilise des composants à très basse consommation...
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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