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Japon : l’IA pour détecter les cancers de l’estomac à temps
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Le cancer de l’estomac est l’un des cancers les plus répandus au Japon. Avec un taux de survie à 5 ans supérieur à la plupart des autres pays, 60,3 % au Japon contre seulement 26,7 % en France, le nombre annuel de décès demeure élevé. 45 531 personnes sont décédées des suites de ce cancer au Japon en 2016 selon le NCC.
Le dépistage à un stade superficiel de ce cancer est une étape très importante pour empêcher l’évolution de la maladie et la garantie de survie des patients. Ce cancer, dont les symptômes se font ressentir à un stade souvent avancé, peut en effet facilement être confondu au début de son évolution avec un syndrome inflammatoire, même par des spécialistes.
Le RIKEN et le NCC viennent de tester une méthode de détection basée sur l’intelligence artificielle. Leurs résultats révèlent que cette technologie s’avère aussi précise que l’analyse par des spécialistes confirmés. Parmi 200 images de tissus obtenues par caméra endoscopique, l’IA permet d’identifier avec 80 % de succès les images présentant les caractéristiques de cellules de cancer gastrique à un stade précoce et avec 95 % de succès celles correspondant à un tissu sain.
Le Japon est reconnu pour son système de détection précoce des cancers gastriques notamment grâce à la mise en place dès 1963 d’un dépistage organisé et à un dépistage opportuniste fréquent. L’IA, sans remplacer l’expertise des médecins spécialistes, semble être une opportunité intéressante pour maximiser la précision des diagnostics précoces alors même que le cancer est encore à un stade superficiel.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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- Publié dans : Médecine
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