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Grippe H1N1 : la vaccination provoque une mémoire immunitaire prolongée
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Des chercheurs de l’unité mixte de recherche 1135-Cimi-Paris : Centre d’Immunologie et de Maladies Infectieuses (Inserm – Université Pierre et Marie Curie) ont montré que la réponse immunitaire induite par la vaccination contre le virus H1N1 restait forte un an après et du même type qu’une infection modérée.
Ces recherches visaient à évaluer combien de temps, pour les personnes qui ont pu être protégées par un vaccin, perdurait la mémoire immunitaire induite contre la souche pandémique A(H1N1) et si elle était comparable à celle induite par l’infection.
Actuellement, il n’existe qu’un seul critère de référence pour évaluer l’efficacité d’un vaccin antigrippal : le taux d’anticorps dans le sang, qui est corrélé à la protection. Mais cette étude inédite a pris en compte pas moins de huit paramètres qui permettent une évaluation bien plus complète de la réaction immunitaire globale. L’autre particularité de cette étude réside dans le fait que les chercheurs ont comparé des personnes ayant été vaccinées à des patients ayant été infectés.
Ce travail a pu montrer que la réponse immunitaire induite par le vaccin restait forte un an après l’injection. Autre enseignement très intéressant : la vaccination ressemble à l’infection modérée sur plusieurs paramètres immunologiques et, dans les deux cas, on observe une plus forte migration des lymphocytes T vers les muqueuses.
Ces travaux montrent l’hétérogénéité entre les individus en matière de réponse immunitaire et confirment que la vaccination antigrippale est capable d’induire des réponses immunitaires mémoire d’intensité et de qualité similaires à celles générées par une infection modérée. Cette étude pourrait permettre de rendre encore plus efficace la vaccination contre ce virus.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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