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Le gouvernement veut diviser par 10 le nombre de ses sites Web

Afin de garantir la cohérence et la lisibilité de la communication gouvernementale et de lutter contre l'actuelle dispersion des moyens, le nombre de sites Internet publics, actuellement plus de 570, sera divisé par 10 d'ici à fin 2012 vient d'annoncer le ministère du Budget ; il existe un véritable « foisonnement des sites Internet de l'Etat », pas forcément efficace. L'information au public est jugée difficile d'accès, comme les démarches et les services en ligne. Pour résumer, l'Etat a multiplié les sites pour pas grand-chose. Ce qui ne veut pas dire que le Budget veuille mettre un frein aux services dématérialisés. Au contraire.

En parallèle de cette réduction drastique des sites publics, le rapport du ministère envisage des moyens de faciliter l'usage des services en ligne par les citoyens. Comme par exemple, la possibilité de se connecter en se servant toujours du même identifiant, que ce soit pour aller sur son espace personnel du site des Impôts, de la Caisse d'allocations familiales, de l'Assurance maladie ou d'autres sites. Un recentrage sur le site Service-public.fr est aussi prévu. Au lieu d'aller chercher les services sur leurs sites dédiés, l'internaute pourra y accéder à partir de son espace personnel de Service-public.fr. Le Budget pense en particulier à la déclaration d'impôts ou à la déclaration d'une association loi 1901.

D'ici à 2011, le ministère veut enfin instaurer un système d'évaluation de tous les sites publics par les usagers. En septembre prochain, il va mettre en ligne, pour une phase de test, des questionnaires permettant de noter Gouvernement.fr, Service-public.fr et le site de l'Education nationale. Cette rationalisation de la communication gouvernementale sur le Web n'est pas propre à la France. Le 25 juin dernier, le gouvernement britannique annonçait vouloir procéder à un audit de ses 820 sites Internet, afin de déterminer lesquels sont les plus efficaces et lesquels ne servent à rien. En 2009 et 2010, l'Etat d'outre-Manche a dépensé 94 millions de livres sterling (113,4 millions d'euros) en coûts de développement et de fonctionnement pour ses sites.

OINet

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