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Génétique et environnement affectent différentes zones du cerveau
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Une étude de l’Université d’Osaka, menée sur des jumeaux, mono et dizygotes, montre que les influences génétiques environnementales après la naissance touchent différentes zones du cerveau, Ces recherches ouvrent une nouvelle fenêtre sur la compréhension et l’évaluation de l’impact des facteurs environnementaux dans le développement des troubles neurologiques et psychiatriques.
Une précédente étude publiée dans la revue Nature Genetics avait déjà examiné des centaines de millions de données portant sur 14,5 millions de paires de jumeaux et avait conclu que l’influence de la génétique par rapport à l’environnement sur les traits et la santé était comparable.
Ces chercheurs de l’Université d’Osaka ont mené leur « enquête » chez 40 jumeaux identiques (monozygotes) et chez 18 faux jumeaux (dizygotes), âgés de 30 ans et plus, en utilisant la tomographie par émission de positons (TEP) pour observer le métabolisme cérébral du glucose. Chaque paire de jumeaux était appariée pour l’âge et le sexe à une paire de participants témoins.
L’activation fonctionnelle des neurones est normalement associée à une augmentation locale de l’utilisation du glucose cérébral et de la circulation sanguine. Les chercheurs ont ainsi évalué ce métabolisme dans chaque lobe cérébral, chez les jumeaux identiques et les faux jumeaux vs témoins. De précédentes études avaient révélé une forte influence génétique sur le volume de la matière grise frontale, alors que le métabolisme du glucose frontal est prioritairement influencé par des facteurs environnementaux.
Cette analyse constate que, si les lobes frontaux des jumeaux monozygotes sont anatomiquement identiques, ils sont métaboliquement et fonctionnellement différents sous l’influence de facteurs environnementaux.
Connaître les zones du cerveau les plus influencées par l’environnement peut aussi permettre de mieux comprendre les troubles neurologiques et psychiatriques : cette méthode d’analyse pourrait ainsi trouver des implications dans la maladie d’Alzheimer et dans les troubles psychiatriques où les influences génétiques, épigénétiques et environnementales restent mal comprises, afin d’identifier leurs facteurs de risque environnementaux spécifiques.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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