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Des gènes du placenta impliqués dans le développement de la schizophrénie

Une étude américaine a récemment observé un lien entre la santé du placenta et l’apparition de cette pathologie psychiatrique. Lors d’une grossesse, le placenta joue un rôle essentiel dans le développement du fœtus. Il permet notamment l’échange d’oxygène et de gaz carbonique entre le bébé et sa mère, l’élimination de déchets, l’échange de nutriments ainsi que la synthèse de certaines hormones. Au cours de cette recherche, les scientifiques de l’Institut Lieber, situé à Baltimore (États-Unis), ont identifié près de 139 gènes de risque spécifiques au placenta et à la schizophrénie. Ils ont également révélé que certains de ces gènes associés à la schizophrénie influencent une fonction vitale du placenta, qui intervient dans les échanges de nutriments entre la mère et le bébé.

Dans l’étude, les scientifiques ont également noté que « les gènes de risque de schizophrénie trouvés dans le placenta peuvent avoir une influence relativement plus forte sur l'héritabilité, c'est-à-dire la probabilité que la maladie soit héritée des ancêtres, que les gènes de risque identifiés dans le cerveau ». Ils ont également constaté des distinctions entre les gènes à risque placentaire en fonction du sexe du fœtus. Les processus inflammatoires dans le placenta pendant les grossesses d’enfants de sexe masculin semblent jouer un rôle central dans le risque d’apparition de la schizophrénie.

Aux yeux des chercheurs, les premiers résultats de leur étude sont prometteurs. Ils pourraient permettre de développer des outils de diagnostic afin d’identifier les gènes de risque spécifiques au placenta et à la schizophrénie.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Nature

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