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GDF Suez affiche ses ambitions dans l’hydrolien

Le groupe se lance dans deux projets d’implantations d’hydroliennes en Bretagne et en Normandie.

GDF Suez ne tourne pas le dos aux énergies marines en France bien que son offre dans l’éolien offshore ait été recalée par le gouvernement en avril dernier. Le groupe dirigé par Gérard Mestrallet à annoncé le mercredi 20 juin s’intéresser à deux projets d’hydroliennes, ces turbines placées au fond de l’eau où elles sont actionnées par les courants marins.

La France posséderait le deuxième gisement européen après la Grande-Bretagne. Le groupe français s’intéresse à deux sites qui comptent pour 80 % de l’ensemble du potentiel de l’Hexagone. Le premier site est le Raz Blanchard, au large du Cotentin, dans la Manche. D’ici 2015, le groupe veut y installer 3 à 6 turbines Hytide du germano-norvégien Voith Hydro. Le second, le passage du Fromveur, se situe au large de l’Ile d’Ouessant où GDF suez pourrait implanter des hydroliennes D10 du français Sabella.

Après l’éolien offshore qui a vu le sacre d’EDF, d’Alstom et d’Areva pour la construction d’une filière française, l’hydrolien pourrait être un nouveau bassin d’emplois pour une industrie tricolore. En mars dernier, à l’occasion d’une visite chez DCNS, l’ex ministre de l’industrie Eric Besson annonçait un appel d’offres d’ici deux ans pour le Raz-de-Blanchard. Toutes énergies marines confondues (énergie des vagues, de la houle, thermique, hydrolienne), il existe un potentiel de 11 000 postes pérennes, selon le Groupement des industries de construction et activités navales (Gican).

L'Usine Nouvelle

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