Vivant
- Santé, Médecine et Sciences du Vivant
- Biologie & Biochimie
Une étude chinoise confirme l’efficacité de l’hydroxychloroquine pour les patients graves
- Tweeter
-
-
1 avis :
Une étude chinoise publiée en « preprint » le 1er mai sur la plate-forme scientifique Medrxiv, et menée par trois médecins chinois de l’hôpital Tongji de Wuhan, épicentre de la pandémie, souligne que « l’hydroxychloroquine doit être prescrite pour le traitement des patients atteints de COVID-19 gravement malades afin de sauver des vies ». Une conclusion obtenue après avoir administré le fameux principe actif à des malades atteints de formes sévères de la maladie.
Cette étude intitulée, « L'hydroxychloroquine est associée à une diminution de la mortalité chez les patients gravement malades atteints de COVID-19 », visait à évaluer si l’hydroxychloroquine avait une influence sur l’évolution des risques de décès des patients les plus mal en point. Pour cela, sur 568 personnes (37 % de femmes, âge médian de 68 ans) gravement malades malgré un traitement antiviral, 48 ont reçu en complément un traitement d’hydroxychloroquine par voie orale (200 mg deux fois par jour pendant 7 à 10 jours).
Les chercheurs ont ensuite été attentifs à deux critères : la mortalité des patients et les niveaux de cytokines inflammatoires, symptôme du stade avancé de la pathologie qui affecte les organes, à commencer par les poumons. Résultat : 18,8 % de mortalité chez les malades traités à la chloroquine, contre 45,8 % pour l’autre groupe. De même, la durée d’hospitalisation avant la mort du patient est plus longue dans le premier groupe que dans le second.
Quant au niveau de cytokine inflammatoire, celui-ci a considérablement baissé dans le premier groupe, quand il n’a pas bougé dans le second. « Le traitement par l'hydroxychloroquine est significativement associé à une diminution de la mortalité chez les patients gravement malades atteints de COVID-19. [...] Par conséquent, l'hydroxychloroquine doit être prescrite pour le traitement des patients atteints de COVID-19 gravement malades afin de sauver des vies », précise l’étude.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Noter cet article :
Vous serez certainement intéressé par ces articles :

Un gène aurait permis l’émergence du langage
Une étude américaine vient de montrer un lien entre un gène particulier et les origines anciennes du langage parlé, avançant qu’une variante de protéine trouvée uniquement chez l’humain pourrait ...

De la lumière pour ralentir la maladie de Parkinson
Un essai clinique pilote utilise la photobiostimulation, une stimulation profonde à base de lumière, pour traiter la maladie de Parkinson. Cet essai est mené au centre de recherche biomédicale du ...

Un nouveau traitement du paludisme pourrait contrer la menace accrue de résistance aux médicaments
Un médicament expérimental s’est révélé efficace contre le paludisme. Le médicament, appelé GanLum, est fabriqué par le géant pharmaceutique suisse Novartis. Lors d’un essai de phase avancée, il ...
Recommander cet article :
- Nombre de consultations : 0
- Publié dans : Biologie & Biochimie
- Partager :