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Une étape majeure vers la guérison de l'ostéoporose

Un traitement dont on parle depuis quelques années, le romosozumab, pourrait changer la donne dans la prise en charge de l'ostéoporose. Grâce à cet anticorps, déjà utilisé au Japon et aux États-Unis, la durée de traitement pourrait être en outre fortement réduite.

Sa mise sur le marché vient d’être approuvée par l’Agence européenne des médicaments (AEM), après quelques aléas. En effet, la molécule a dans un premier temps été refusée par l’AEM en juin, soupçonnée d’augmenter les risques de problèmes cardiaques. Mais elle vient finalement d’être autorisée à la faveur des conclusions d'une nouvelle étude, plus large.

Jusqu’à maintenant, les traitements proposés permettaient de reconstruire de l’os (teriparatide), ou agissaient par un autre biais, en freinant la perte osseuse. Ils étaient extrêmement prolongés, sur une durée de dix ans et plus, avec de potentiels effets secondaires et complications. La simple idée d’un traitement qui s’étale sur deux ou trois ans seulement est très encourageante. D’autant qu'un patient sur deux arrête son traitement après deux ans.

Des études ont montré la supériorité romosozumab en termes de gain de densité osseuse et de réduction des fractures. Cet anticorps est tellement puissant qu’en deux ans, il permet de regagner autant d’os qu’en huit ans de traitement standard. Il permet donc de diviser par quatre le temps nécessaire à reconstruire son os. En termes de diminution de risque de fracture, il fait deux fois mieux que le traitement standard. Toutefois, pour l'instant, ce traitement s’adresse aux patientes à haut risque, sévèrement atteintes, soit environ 10 % des patientes atteints d’ostéoporose.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

TDG

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