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Une équipe restreinte chargée de préfigurer l'Institut national du cancer

Le ministre de la Santé, Philippe Douste-Blazy, et le ministre délégué à la Recherche, François d'Aubert, ont annoncé jeudi avoir demandé à une "équipe restreinte", comprenant notamment le cancérologue David Khayat, de s'assurer que l'Institut national du cancer (INCa) sera opérationnel dès cet automne.Outre le Pr Khayat, chef de service à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris, cette équipe chargée de "préparer la stratégie, la politique scientifique et l'organisation de l'Institut" comprend le Pr Dominique Maraninchi, directeur de l'institut Paoli-Calmettes de Marseille, et François Werner, ancien directeur de cabinet de Pierre Bédier lorsqu'il était secrétaire d'Etat aux Programmes immobiliers de la Justice. Cette équipe "restreinte" doit s'appuyer sur cinq autres personnes, "particulièrement impliquées dans le plan cancer", dont le Pr Henri Pujol, président de la Ligue contre le cancer, ont précisé les ministres à l'occasion d'une visite à l'hôpital pédiatrique Armand-Trousseau à Paris. Sont également cités les Pr Daniel Louvard (Institut Curie), Roland Bugat (Centre de lutte contre le cancer de Toulouse), Victor Izrael (Hôpital Tenon à Paris) ainsi qu'un conseiller du cabinet du ministre de la Santé, Laurent Borella. Prévu par le plan cancer et la loi de santé publique en coursd'examenparlementaire, l'INCa, doté d'un statut de GIP (groupement d'intérêt public), sera chargé de coordonner les actions de lutte contre le cancer. Il doit être financé à hauteur de 11 millions d'euros dès cette année, et de 90 millions d'euros d'ici trois ans, a indiqué M. Douste-Blazy. Information des patients et des professionnels sur la prévention et les soins, coordination de la recherche, développement de référentiels de "qualité" pour garantir "l'égal accès aux soins pour tous" figurent au nombre des missions de l'INCa qui n'a pas pour vocation de concurrencer les organismes de recherche existant (Inserm, CNRS), a-t-il ajouté. Trois missions spéciales lui seront également confiées : cancers de l'enfant, cancers de la personne âgée et cancers rares. Ainsi, pour les traitements très spécifiques et onéreux concernant les cancers de l'enfant, l'INCa identifiera les sites "hautement spécialisés", pouvant délivrer ces traitements. La circulaire du 29 mars relative à l'organisation des soins en cancérologie pédiatrie fixe les critères de qualité à respecter: seuil d'activité, accès à un plateau technique, existence de lieux de vie permettant aux enfants de jouer et suivre une scolarité, prise en compte de la dimension sociale, familiale et psychologique de la maladie, a notamment souligné le ministre. Un suivi multidisciplinaire et la mise en place à partir de 2005 d'un dispositif spécifique dédié à l'annonce de la maladie sont également exigés.

AFP : http://fr.news.yahoo.com/040422/202/3rbmj.html

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