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Un effort physique intense pour garder une bonne mémoire !
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Des chercheurs de l'Université McGill, à Montréal, dirigés par Marc Roig, ont montré dans une méta-analyse qu'un effort intense et bien ciblé dans le temps semble être efficace pour améliorer les processus d'apprentissage et de mémorisation.
La démonstration faite par l'équipe québécoise confirme des résultats obtenus grâce aux modèles animaux. Selon Marc Roig, "chez les rats, on a la preuve formelle que l'exercice modifie le cerveau et booste la mémoire" : accroissement du nombre de neurones dans l'hippocampe (région cérébrale en charge de la mémoire), augmentation des connexions entre les neurones (synapses jouant un rôle fondamental dans l'apprentissage).
Ces changements physiques chez les rongeurs soumis à de l'exercice physique s'accompagnent de meilleures capacités de mémorisation : les rats sportifs se repèrent mieux dans un labyrinthe que leurs cousins sédentaires.
Selon ces travaux, cette action bénéfique sur la mémoire provoqué par un effort intense serait le résultat de trois facteurs conjugués : des neurotransmetteurs (adrénaline, noradrénaline et dopamine), le BDNF qui intervient dans la production de nouveaux neurones (Brain-Derived Neurotrophic Factor) et l'acide lactique.
Ces travaux pourraient à terme permettre d'améliorer les performances scolaires des enfants et à aider les personnes vieillissantes souffrant de perte de mémoire.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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- Publié dans : Médecine
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