Vivant
- Santé, Médecine et Sciences du Vivant
- Biologie & Biochimie
Ebola : un vaccin pour les primates à portée de main
- Tweeter
-
-
0 avis :
Une équipe de chercheurs américains et anglais dirigée par Peter Walsh, de l'Université de Cambridge, a monté qu'il était envisageable de mettre au point un vaccin pour protéger les primates contre la fièvre hémorragique Ebola.
Pour tester cette hypothèse, les chercheurs ont extrait une partie de la surface du virus, une particule virale qui ne peut pas se reproduire. Ils ont ensuite sélectionné 6 chimpanzés qu'ils ont répartis en deux groupes, chacun d'eux comprenant deux femelles et un mâle. Chaque groupe a reçu quatre injections espacées de deux formulations différentes du vaccin. Pendant trois mois, ces singes ont été soumis à des prises de sang afin de vérifier l'évolution de leur système immunitaire au cours de cette expérience.
Selon cette étude, testée chez la souris, cette méthode est aussi efficace qu'un vaccin et provoque une forte stimulation du système immunitaire qui produit des anticorps contre ce «pseudo-virus». Les souris ayant reçu le sérum des singes ont eu un taux de survie de 30 % à 60 % supérieur (en fonction de la formulation du sérum) à celles qui n'avaient rien reçu. Les chercheurs pensent donc qu'un vaccin oral pour les primates est envisageable.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Noter cet article :
Vous serez certainement intéressé par ces articles :
Reconstruire les os en 3D
Des chercheurs de l’Université de Waterloo ont franchi une étape décisive dans la médecine régénérative. Ils ont mis au point un nouveau matériau permettant de recréer des os grâce à l’impression 3D....
L’excès de protéines est mauvais pour les artères
Dépasser les quantités journalières recommandées par les experts peut en réalité s’avérer nocif, comme le suggère une étude publiée dans la prestigieuse revue Nature Metabolism. En effet, des ...
Des bactéries de la bouche à l'origine de plusieurs types de cancer
Les bactéries qui se développent dans la bouche pourraient augmenter le risque de cancer situé au niveau de la tête et du cou, selon une étude récente. Le carcinome épidermoïde, qui naît dans les ...
Recommander cet article :
- Nombre de consultations : 250
- Publié dans : Biologie & Biochimie
- Partager :