Vivant
- Santé, Médecine et Sciences du Vivant
- Biologie & Biochimie
Douze minutes de sport permettraient de modifier les biomarqueurs sanguins
- Tweeter
- 
					
- 
					0 avis :
Selon une étude réalisée par des chercheurs de l'Ecole de Médecine d'Harvard (Massachusetts), une activité physique intense de douze minutes serait suffisante pour modifier de façon significative les biomarqueurs métaboliques dans notre sang.
Les métabolites, produits formés dans l'organisme au cours d'un processus métabolique, peuvent agir comme des indicateurs de la santé cardiovasculaire et du métabolisme d'une personne.
D'après Gregory Lewis, spécialiste en insuffisance cardiaque et en transplantation cardiaque au Massachusetts General Hospital, «nous savons déjà beaucoup de choses sur les effets de l'exercice physique sur les systèmes cardiaques, vasculaires et inflammatoires du corps humain. Notre étude fournit néanmoins un aperçu plus complet de l'impact qu'a le sport sur notre métabolisme ».
L'expert explique avoir été particulièrement frappé par les effets que peuvent avoir des courtes séances de sport sur les niveaux de métabolites circulant dans le sang, et qui régissent des fonctions clés de notre organisme, telles que la résistance à l'insuline, le stress oxydatif, la réactivité vasculaire, l'inflammation et la longévité.
Afin de mieux comprendre comment une séance d'exercices intensive influence l'ensemble des métabolites du corps humain, l'équipe de recherche a mesuré les niveaux de 588 différents métabolites circulants chez 411 volontaires. Les mesures ont été prises avant et immédiatement à la suite d'une séance de sport d'environ douze minutes.
Après avoir analysé les différentes données, les scientifiques ont finalement découvert que des changements significatifs pouvaient être observés dans plus de 80 % des métabolites circulants. Parmi ces variations, certaines étaient particulièrement favorables. Par exemple, le métabolite glutamate, associé à des maladies cardiaques, au diabète et à une plus courte durée de vie, aurait diminué de 29 % en moyenne après la séance de sport.
L'étude indique des variations selon le sexe et l'indice de masse corporelle des volontaires. Des signes d'obésité pourraient notamment limiter certains avantages d'une pratique sportive intensive.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Noter cet article :
Vous serez certainement intéressé par ces articles :
 - Une protéine impliquée dans la maladie de Parkinson aussi à l’origine de cancers de la peau- Des scientifiques de l'Oregon Health & Science University (États-Unis) se sont intéressés à l'expression accrue de l'alpha-synucléine (αSyn), une protéine associée à la neurodégénérescence, dans les ... 
 - Une étude de Stanford décode le rôle des molécules de sucre dans la protection contre le vieillissement cérébral- Longtemps ignoré, le glycocalyx, « une 'forêt' complexe » de molécules de glucides tapissant les vaisseaux sanguins du cerveau, pourrait détenir la clé de la prévention des maladies ... 
 - Les effets anti-métastase de l'aspirine à faible dose sont mieux compris- On sait depuis une quinzaine d'années qu'à faible dose, la prise d'aspirine diminue le risque que le cancer se répande et forme des métastases. Des chercheurs de Cambridge, dirigés par Rahul ... 
Recommander cet article :
- Nombre de consultations : 0
- Publié dans : Biologie & Biochimie
- Partager :
 
			