Vivant
Une dose hebdomadaire de zinc réduirait la mortalité infantile
- Tweeter
-
-
0 avis :
Une dose hebdomadaire de zinc, administrée sous forme de sirop, peut réduire fortement la mortalité, notamment due aux pneumonies, parmi les enfants de moins de deux ans dans les pays en développement, selon une étude publiée dans la version électronique de la revue médicale britannique The Lancet. La pneumonie est responsable à elle seule de 19 % des 10,6 millions de décès d'enfants de moins de cinq ans chaque année dans le monde (soit près de deux millions de décès), contre 18 % (soit 1,9 million de décès) pour la diarrhée. L'équipe du Dr Abdullah Brooks du Centre international de recherche sur la maladie diarrhéique à Dacca (Bangladesh), a voulu vérifier si un apport complémentaire en zinc, peu coûteux, pouvait réduire cette mortalité chez des enfants de moins de deux ans. Ainsi, 1.621 enfants, âgés de deux mois à un an entre avril 1999 et août 2000, ont reçu par tirage au sort une dose de zinc (70 mg) ou un placebo pendant douze semaines. Une réduction de 85 % de la mortalité dans le groupe d'enfants ayant reçu du zinc a été observée, selon les auteurs. "Le zinc a considérablement réduit l'incidence de la pneumonie et d'autres infections respiratoires (bronchiolites...), et plus modestement les diarrhées", selon le Dr Brooks.
Noter cet article :
Vous serez certainement intéressé par ces articles :
Des exercices aérobiques réguliers réduisent sensiblement les risques d'hospitalisation
Une étude de l’Université de Göteborg en Suède montre que la pratique régulière de l’exercice aérobie, c’est-à-dire d’un exercice d’intensité légère voire modérée, mais sur une période prolongée ...
La pollution de l’air constitue la plus grande menace sanitaire humaine
« La pollution par les particules reste le plus grand risque externe pour la santé humaine au monde », estime l’Institut de politique énergétique de l’université de Chicago (Epic) dans un rapport ...
Pouvoir identifier le risque de cancer du poumon sur une radiographie de non-fumeur
Cela passe souvent inaperçu mais les études montrent qu’environ 10 à 20 % des cancers du poumon surviennent chez les "non-fumeurs", c'est-à-dire les personnes qui n'ont jamais fumé de cigarettes ou ...
Recommander cet article :
- Nombre de consultations : 134
- Publié dans : Médecine
- Partager :