Vivant
- Santé, Médecine et Sciences du Vivant
- Biologie & Biochimie
Les criminels trahis par leur sueur
- Tweeter
-
-
0 avis :
Dix micromètres de trace de doigt - en fait de la sueur - suffisent à Dale Perry pour en identifier les composants chimiques : des résidus de protéines, de sels et d'acides gras qui trahissent leur propriétaire. En 1999, une étude a montré que sur 79 sujets testés, tous présentaient un profil de sueur différent. La technique utilisée était alors la chromatographie en phase gazeuse. Grâce à sa nouvelle méthode jugée cent fois plus sensible, Dale Perry, du Lawrence Berkeley National Laboratory (Californie), peut analyser une empreinte digitale sans la détériorer. Avec un synchrotron, il soumet l'échantillon à un fin rayon infrarouge. Les longueurs d'ondes absorbées révèlent la nature et les proportions des éléments chimiques de l'échantillon. L'équipe espère également déterminer l'âge de l'empreinte grâce à des composants volatils dont la quantité est inversement proportionnelle au temps écoulé. Une technique qui pourrait être bien utile à la police pour confondre les criminels. Malheureusement, le synchrotron est un outil rare, très encombrant et extrêmement cher (1.6 milliards de francs pour le projet européen SOLEIL), qu'on ne trouve pas dans l'arrière cour des laboratoires de la police scientifique !
Science&Avenir :
http://quotidien.sciencesetavenir.com/sci_20010910.OBS8257.html
Noter cet article :
Vous serez certainement intéressé par ces articles :
Un nouveau protocole de dépistage pourrait améliorer la détection du cancer de la prostate
Un nouveau protocole de dépistage en trois phases comprenant un test PSA, un panel des quatre kallicréines et une IRM, semble améliorer le taux de détection du cancer de la prostate chez les hommes ...
Edito : Ces virus qui provoquent le cancer...et qui le soignent...
Il y a quelques années, au cours d'un débat télévisé, un scientifique avait demandé aux participants quels étaient, selon eux, les principaux facteurs responsables du cancer. De manière prévisible, ...
Certains virus intégrés dans nos gènes augmentent les risques de troubles psychiatriques
Une étude du King's College de Londres a montré que la réactivation de certains virus intégrés dans notre génome au fil de l'évolution pourrait contribuer à l’apparition de certains troubles ...
Recommander cet article :
- Nombre de consultations : 119
- Publié dans : Biologie & Biochimie
- Partager :