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Covid-19 : premiers résultats de la piste génétique pour expliquer les formes graves non liées à l’âge ou aux comorbidités
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Afin d’expliquer la variabilité des réponses individuelles face au SARS-CoV-2, la piste génétique est actuellement explorée. La génétique pourrait en effet expliquer pourquoi des patients jeunes et en bonne santé développent des formes graves du Covid-19.
L’étude s’est penchée sur certains gènes du système immunitaire, les antigènes des leucocytes humains (HLA pour human leukocyte antigen), qui sont impliqués dans la reconnaissance des agents pathogènes. « Comprendre comment la variation des HLA peut affecter le cours de l’infection par le Covid-19 pourrait aider à identifier les individus à risque plus élevé de la maladie », indiquent les auteurs.
Dans une analyse in silico, les chercheurs ont constaté que, parmi les 145 génotypes de HLA étudiés, certains allèles, les HLA-B46 : 01, avaient moins de peptides de liaison prédits pour le SARS-CoV-2. Ces allèles pourraient ainsi être associés à une forme sévère de Covid-19. Une étude de 2003 avait abouti à un résultat similaire dans le SARS-CoV.
L’analyse a également permis de constater que d’autres allèles, les HLA-B *15:03, étaient en capacité de présenter des peptides SARS-CoV-2 hautement conservés, « qui sont partagés entre les coronavirus humains courants », soulignent les auteurs. Ce constat suggère que ces allèles pourraient permettre une immunité croisée basée sur les cellules T.
Selon les chercheurs, le typage HLA, « rapide et peu coûteux », pourrait être réalisé en même temps que les tests de dépistage en vue d’« améliorer l’évaluation de la gravité virale ». De même, quand un vaccin sera disponible, ce typage pourrait aussi être utilisé pour déterminer les individus prioritaires.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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