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CityAirbus, le taxi volant européen, pourrait entrer en service à horizon 2025

Airbus a décidé de lancer un programme de mobilité urbaine aérienne « sûre, durable et entièrement intégrée ». C'est sa filiale, Airbus Helicopters, en charge de ce projet, qui a dévoilé une maquette de son futur taxi volant, lors du premier sommet sur l'aviation durable organisé à Toulouse, QG du géant européen de l'aéronautique.

Baptisé CityAirbus de nouvelle génération (NextGen), l'engin est un E-VTOL, un appareil 100 % électrique à décollage vertical, doté d'ailes fixes, d'une queue en V et d'un système de propulsion distribué « de conception unique » avec huit hélices électriques. City Airbus peut transporter jusqu'à quatre passagers et promet un vol zéro émission polluante, que ce soit lors des phases de vol stationnaire ou de croisière. L'appareil disposera d'une autonomie de 80 km en volant à une vitesse de 120 km/heure, « ce qui le rend parfaitement adapté aux opérations dans les grandes villes pour une variété de missions ».

Cela, sans nuisance pour les habitants des zones urbaines survolées, assure le constructeur. « Les niveaux sonores seront inférieurs à 65 décibels (dB) pendant les survols et inférieurs à 70 dB lors des atterrissages », précise Airbus Helicopters. Ce dernier s'engage sur de telles performances, après avoir mené, au préalable, des campagnes d'essais avec deux démonstrateurs (Le Vahana et le premier CityAirbus).

Ceux-ci ont réalisé 242 essais, représentant quelque 1000 km de vol au total. D'autres tests ont été réalisés en soufflerie. « Nous avons beaucoup appris de ces campagnes de tests. Le CityAirbus NextGen combine le meilleur des deux mondes (NDLR : Vahanna et premier CityAirbus) avec une nouvelle architecture trouvant le juste équilibre entre le vol stationnaire et le vol vers l'avant », explique Bruno Even, PDG d'Airbus Helicopters.

Le prototype est entré en phase de conception détaillée en vue d'un premier vol en 2023 et d'une certification en 2025, ouvrant la voie à sa mise en service dans la foulée. L'Easa, l'agence de la sécurité aérienne, ainsi que son homologue américaine, la FAA, travaillent à se doter d'une réglementation spécifique afin de certifier ces nouveaux appareils pilotés ou autonomes (sans pilote humain). La FAA prévoit d'être prête en 2023 ; l'Easa à horizon 2022 en vue de la mise en service de taxis volants vers 2024-2025.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Le Figaro

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