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Le cerveau serait capable d'anticiper les attaques des agents pathogènes
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Des chercheurs suisses du CHU de Lausanne voulaient savoir si le cerveau était capable d’anticiper une attaque pathogène, c'est-à-dire, est-ce qu’il déclenche une réponse de l’organisme quand on croise une personne qui a l’air d’avoir une maladie contagieuse. Pour le déterminer, ils ont utilisé un kit de jeu et équipé plus de 200 volontaires d’un casque de réalité virtuelle. Dans les mises en scène, ils ont créé des avatars qui s’approchaient des participants, sans les toucher : un avatar avec plein de boutons sur la figure, ou qui toussait, et, en parallèle, un avatar qui avait l’air parfaitement sain. Et grâce à des IRM, des analyses de sang, des électroencéphalogrammes, ils ont décelé une activité cérébrale dans la zone qui active des défenses face à un danger, et notamment l’activation des cellules lymphoïdes innées, première ligne de défense de l'organisme contre les envahisseurs.
Des volontaires vaccinés contre la grippe, et donc confrontés, via ce virus vivant atténué, à une attaque réelle d’agents pathogènes, ont eu exactement la même réponse du système immunitaire. Le corps est donc capable de se défendre préventivement, même quand la menace est virtuelle. Et cette découverte a un autre intérêt. Les chercheurs pensent que ces résultats pourraient permettre d’améliorer l’efficacité des vaccins. La réalité virtuelle pourrait augmenter l'activation des cellules immunitaires qui sont ciblées, et pourrait donc renforcer la réponse immunitaire à ces vaccins et, par conséquent, leur efficacité. On sera peut être bientôt tous équipés de casques de réalité virtuelle quand on ira se faire vacciner.
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- Publié dans : Neurosciences & Sciences cognitives
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