Vivant
- Santé, Médecine et Sciences du Vivant
- Biologie & Biochimie
Cancer de la prostate : bientôt un test à domicile ?
- Tweeter
-
-
1 avis :
Avec 50 000 nouveaux cas chaque année, selon les derniers chiffres disponibles, le cancer de la prostate est le plus fréquent chez l’homme de plus de 50 ans, en France. Même si les chances de survie augmentent, la maladie est à l’origine de 8 000 décès par an. C’est dire si les avancées de la recherche en matière de cancer de la prostate sont importantes. Qu’il s’agisse de prévenir, dépister ou guérir.
Des chercheurs de l’Université d’East Anglia et de l’hôpital universitaire Norfolk et Norwich ont mis au point un test simple et rapide qui détecte les cancers agressifs de la prostate. Un simple test urinaire, à réaliser à domicile, et dont les résultats peuvent ensuite être envoyés dans un laboratoire pour analyses. Aujourd’hui, le cancer de la prostate est principalement repéré au moyen de tests sanguins, d’IRM, de biopsies et d’un examen aussi invasif que désagréable : le toucher rectal.
Outre sa simplicité d’utilisation, l’atout majeur du test britannique, c’est qu’« il fournit une information vitale sur le caractère agressif ou non du cancer », explique le responsable de l’étude, le Docteur Jeremy Clark. « Le cancer de la prostate se développe lentement, et les médecins ont du mal à prédire quelles tumeurs deviendront agressives, ce qui rend les choix de traitements difficiles pour de nombreux patients ».
Les 14 participants de l’étude, eux, ont à la fois reçu le kit pour effectuer le test urinaire à domicile, et un toucher rectal a été réalisé en parallèle. L’étude a montré que les échantillons d’urine donnaient une image plus précise des biomarqueurs du cancer de la prostate.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Noter cet article :
Vous serez certainement intéressé par ces articles :
Une nouvelle molécule antibiotique contre les bactéries multirésistantes
Depuis la découverte des antibiotiques en 1926, ces molécules ont été et sont encore énormément utilisées, que ce soit bien sûr en santé humaine, mais aussi dans l’agriculture, en particulier ...
Découverte d’une hormone capable d'inverser la maladie du foie gras
La stéatose hépatique, maladie du foie gras non alcoolique, que l’on appelle aujourd’hui MASH ou MASLD (pour Metabolic Dysfunction Associated Steatotic Liver Disease, maladie hépatique stéatosique ...
Une nouvelle classe de molécules d'ARN pour traiter le cancer gastrique
Des chercheurs de la Case Western Reserve University de Cleveland (Ohio) ont découvert des molécules qui présentent le potentiel de stimuler le développement du cancer gastrique – et les formes les ...
Recommander cet article :
- Nombre de consultations : 0
- Publié dans : Biologie & Biochimie
- Partager :