Vivant
- Santé, Médecine et Sciences du Vivant
- Biologie & Biochimie
Cancer du côlon à faible risque : vers des chimiothérapies deux fois moins longues
- Tweeter
-
-
2 avis :
Une vaste étude épidémiologique américaine a montré que, pour les patients souffrant d'un cancer du côlon à faible risque, une chimiothérapie courte serait tout aussi efficace, réduirait les effets secondaires du traitement et améliorerait leur qualité de vie.
Ces travaux, menés au Mayo Clinic Cancer Center à Rochester, au Minnesota (Etats-Unis), avaient pour objet de déterminer si un traitement chimiothérapique de trois mois était aussi efficace que s'il durait six mois chez les personnes atteintes d'un cancer du côlon de stade 3. Environ 400.000 nouveaux cas sont diagnostiqués chaque année dans le monde.
L'étude a révélé qu'un traitement de trois mois était presque aussi efficace et qu'il entraînait moins d'effets secondaires comme des lésions nerveuses. Aussi, celui-ci est susceptible de devenir un nouveau protocole de soins, en particulier chez les patients avec un faible risque de malignité.
Pour l'étude, les chercheurs ont analysé les données provenant de six essais cliniques incluant près de 13.000 malades en Amérique du Nord, en Europe et en Asie. Dans l'ensemble, 74,6 % des patients ayant bénéficié d'une thérapie de trois mois n'avaient plus de cancer trois ans après, contre 75,5 % chez ceux traités pendant six mois. On note, en outre, une très sensible diminution des effets indésirables chez les patients ayant bénéficié de la chimiothérapie la plus courte.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Noter cet article :
Vous serez certainement intéressé par ces articles :
La vitamine D, véritable espoir dans le traitement de la sclérose en plaques
On estime que 130.000 personnes sont atteintes de sclérose en plaques dans notre pays et l'on compte 5000 nouveaux cas chaque année, principalement de jeunes adultes et des femmes dans presque trois ...
Une molécule contre l’addiction au cannabis
Développer de nouveaux médicaments efficaces pour traiter l’addiction au cannabis es devenu un enjeu de santé publique, quand on sait que cette substance est aujourd’hui la drogue illicite la plus ...
Le corps fabriquerait ses propres antibiotiques
Des chercheurs israéliens dirigés par Yifat Merbl, professeure à l’Institut des sciences Weizmann, se sont intéressés au protéasome, un système de gestion des déchets des cellules humaines. Le rôle ...
Recommander cet article :
- Nombre de consultations : 148
- Publié dans : Biologie & Biochimie
- Partager :