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La biométrie pourrait bientôt sécuriser les transactions en ligne

"Montre-moi ton oeil et je saurai qui tu es": les techniques d'identification de la biométrie devraient bientôt profiter au commerce électronique pour sécuriser des transactions qui effraient souvent la clientèle potentielle. Aujourd'hui l'identification d'un intervenant sur un réseau informatique utilise le plus souvent mots de passe et codes d'accès. Mais la fiabilité de ces techniques est éphémère et les escrocs utilisent des moyens de plus en plus sophistiqués. Empreintes digitales, timbre de voix, configuration de l'iris de l'oeil ou de la rétine, façon d'écrire, forme du visage ou géométrie de la main, sont des caractéristiques qu'il est pratiquement impossible de dupliquer. "Nous sommes au tout début" de la biométrie, qui va percer dans un an ou deux, prévoit Michael Thieme, consultant de la société International Biometric Group. "La taille potentielle de ce marché se chiffre en dizaines de milliards de dollars", grâce à son utilisation dans le commerce électronique et pour l'accès d'employés au réseau informatique d'une entreprise, les deux marchés porteurs, estime cet expert. Il n'y a pour l'instant pas d'utilisateur connu de cette technologie dans le secteur de l'internet, que ce soit dans le commerce, le secteur bancaire ou médical. La banque d'affaires Salomon Smith Barney estime que le marché de la sécurité et de l'identification personnelle aura un chiffre d'affaires d'environ un milliard de dollars en 2001, soit un taux de croissance de 60% par an par rapport au niveau actuel. La biométrie trouve déjà son utilité dans le cryptage de documents, l'accès à des bases de données ou le retrait d'argent dans les guichets automatiques. IriScan, utilise un petit appareil placé devant l'oeil pour capter la configuration de l'iris. La structure de l'iris est unique pour chaque oeil, et le port de lunettes ou de lentilles n'affecte pas l'identification, pas plus que la catharacte ou la conjonctivite, selon la compagnie. La société néerlandaise LCI Technology Group est un autre prétendant avec le Smartpen, un stylo qui enregistre la force, l'accélération et l'angle caractérisant la façon de signer d'un individu. Le stylo "reconnaît la façon d'écrire et pas la forme d'une signature", qui peut être forgée, souligne le président de LCI, Sam Asseer. Pour se développer, l'industrie devra trouver des normes communes pour toutes ces technologies et vaincre la méfiance du public, soucieux de ces intrusions dans son identité, souligne Michael Thieme, d'International Biometric Group.

AFP : http://fr.news.yahoo.com/991119/32/7csa.html

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