Vivant
- Santé, Médecine et Sciences du Vivant
- Neurosciences & Sciences cognitives
Les bambins comprennent mieux le "parler bébé"
- Tweeter
-
-
0 avis :
Le ton haut perché et un peu chantant que les parents adoptent quand ils parlent à leur bébé est utile et aide leur enfant à apprendre le langage. C'est du moins ce qu'affirme Peter Jusczyk, psychologue à l'université américaine John Hopkins. Ce ton babillant accentue certaines des structures de la langue auquel l'enfant doit faire attention. Il met en évidence le découpage des mots et des phrases, ainsi que le rythme du langage. Les expériences du psychologue ont aussi démontré que les bébés réagissent à leur nom dès l'âge de quatre mois. Mais ils réagissent aussi à toutes sortes de mots dont ils ne comprennent vraisemblablement pas le sens. Même des sons produits au hasard excitent les bébés. C'est qu'ils font de grands efforts pou comprendre le langage. Un effort qui débute semble-t-il dès l'étape du foetus, alors que les os répercutent les sons produits par la mère. Peter Jusczyk a par ailleurs prouvé que les bébés connaissent le sens d'au moins deux mots dès l'âge de six mois. Assis devant deux moniteurs vidéo, l'un présentant des images de leur mère et l'autre, de leur père, les bébés se tournaient vers l'un ou vers l'autre lorsqu'ils entendaient les mots " maman " ou " papa ". Ils ne réagissaient pas du tout lorsqu'on leur présentait des images d'autres adultes. Les psychologues croient actuellement que la compréhension du langage est une sorte de don naturel que possèdent tous les bébés. Cette habileté se développerait très vite entre les âges de 6 semaines et de deux ans.
(Cybersciences/22/03/99)
http://www.cybersciences.com/Cyber/0.0/0_0_0.asp
Noter cet article :
Vous serez certainement intéressé par ces articles :
Les corneilles savent aussi compter à haute voix...
Bien que de nombreuses études aient montré que divers animaux, notamment les abeilles, les lions, les grenouilles et les fourmis, possèdent un sens numérique inhérent, aucune n’avait suffisamment ...
Chez les mammifères, la taille ne fait pas le cerveau
Une étude menée par des chercheurs des universités de Reading et de Durham met en lumière des aspects fascinants et complexes de l’évolution de la taille du cerveau chez les mammifères. Après ...
La dopamine permet de sélectionner les événements à mémoriser
Chez les mammifères, la création de souvenirs nécessite que les connexions entre les neurones soient modifiées au sein de l’hippocampe, une structure du lobe temporal. Aujourd’hui, les modélisations ...
Recommander cet article :
- Nombre de consultations : 87
- Publié dans : Neurosciences & Sciences cognitives
- Partager :