Vivant
Aspirine dans la prévention de la maladie cardiovasculaire : la juste dose
- Tweeter
-
-
1 avis :
Plus d'un Américain adulte sur trois prend régulièrement de l'aspirine dans l'objectif louable de prévenir la maladie cardiovasculaire (MCV). Quand la démarche relève de la prévention secondaire, 80 % des sujets sont consommateurs d'aspirine.
Ainsi, chaque année, ce sont 10 à 20 milliards de comprimés d'aspirine qui sont ainsi consommés, dans le seul but de prévenir la MCV, que ce soit dans une optique primaire ou secondaire. Les doses prescrites aux Etats-Unis sont comprises entre 81 mg/jour et 325 mg/jour. Certes, ce médicament est en général bien toléré, a fortiori aux faibles doses, mais il existe indéniablement une susceptibilité individuelle qui implique d'optimiser le rapport efficacité/tolérance en administrant la dose efficace la plus faible qui soit.
Dans les études qui ont évalué l'efficacité de l'aspirine dans la prévention des complications de la maladie athéroscléreuse, les doses administrées étaient en général comprises entre 50 mg/jour et 1300 mg/jour. Cependant, certains essais randomisés ont eu recours à des doses plus faibles, de l'ordre de 30 mg/jour, ou plus élevées, de l'ordre de 1 500 mg/jour. Les posologies recommandées par la FDA sont comprises entre 50 mg/jour et 1 300 mg/jour. La fourchette est, de ce fait, large, au point qu'il existe une controverse sur la juste dose. La prescription la plus fréquente concerne la dose de 81 mg/jour (60 %), et en second rang, vient la dose de 325 mg/jour (35 %).
Une revue des études d'observation relevant de la prévention secondaire suggère que les posologies comprises entre 75 et 81 mg/jour seraient celles qui amènent à une efficacité optimale. Au-delà, aucun bénéfice supplémentaire ne serait à espérer, alors que le risque de complications hémorragiques augmente nettement, du fait de la toxicité gastro-intestinale de l'aspirine.
Noter cet article :
Vous serez certainement intéressé par ces articles :
Imprimer en 3D un médicament dans un organe : la chirurgie du futur ?
Sera-t-il un jour possible de réparer un organe directement de l'intérieur, sans incision, en y imprimant en 3D des matériaux de traitement au cœur même des tissus ? Cette nouvelle méthode, digne de ...
La pollution sonore est bien un risque majeur de maladie cardiovasculaire
La pollution sonore, tout autant que la pollution chimique, est associée à un risque plus élevé d’événement cardiovasculaire. Cette équipe de l’Université Johannes Gutenberg de Mayence confirme, ...
Un mini robot roulant réalise des biopsies virtuelles
Des chercheurs et ingénieurs de l’université de Leeds ont mis au point un minuscule robot magnétique capable de prendre des images en 3D à l’intérieur du corps et qui pourrait révolutionner la ...
Recommander cet article :
- Nombre de consultations : 100
- Publié dans : Médecine
- Partager :