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Arrêt cardiaque: la survie avec une défibrillation rapide
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Les chances de survie après un arrêt cardiaque sont augmentées d'un tiers si une défibrillation, ou choc électrique, est appliquée au malade dans les huit minutes, selon une étude à paraître mercredi dans le Journal of the American Medical Association (JAMA). La proportion des victimes d'un arrêt cardiaque survenu hors d'un hôpital qui ont survécu a été de 5,2% contre 3,9% - soit 33% de plus- lorsque la défibrillation a été réalisée huit minutes au maximum après l'accident, indiquent les chercheurs de l'Institut de recherche Loeb de l'hôpital d'Ottawa, au Canada. Par ailleurs, souligne le principal auteur de l'article, le Pr Ian Stiell, 79,7% des 66 patients ramenés à la vie grâce à une rapide défibrillation ont vécu au moins une année supplémentaire avec une activité cérébrale et physique qualifiée de "très satisfaisante". Dans un autre article, le Pr Leonard Cobb, du centre médical Harborview à Seattle (Etat de Washington), souligne qu'un massage cardiaque pendant 90 secondes avant une défibrillation augmente les chances de survie de 24 à 30%. Par ailleurs, selon lui, la proportion des survivants bénéficiant d'un fonctionnement neurologique favorable au moment de quitter l'hôpital passe de 71 à 79% grâce à ce double traitement.
AFP/6/04/99
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- Publié dans : Médecine
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