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Des antidépresseurs repositionnés contre le COvid-19

Une étude brésilienne, en double aveugle contre placebo, vient de confirmer que deux molécules présentes dans certains antidépresseurs, la fluoxétine et la fluvoxamine, permettent de diminuer le risque d’hospitalisation de 66 %, et de mortalité de 85 %, chez les patients atteints du Covid-19.

Ces deux molécules agissent en bloquant la sphingomyélinase acide (ASM), un enzyme présent à la surface des cellules. Le blocage de cet enzyme va à son tour perturber le fonctionnement des récepteurs ACE2, qui permettent au virus d’entrer dans les cellules. Ces travaux confirment l’intérêt des recherches dans le « repositionnement » des anciens médicaments, une démarche rendue possible par la puissance de calcul des nouveaux outils d’IA, qui permettent à présent de passer au crible des milliers d’anciens médicaments, pour voir s’ils n’ont pas d’effets thérapeutiques sur d’autres pathologies que celles contre lesquelles ils étaient initialement destinés.

Autres exemples récents et remarquables de repositionnement : la plitidepsine, un médicament utilisé pour le traitement du myélome multiple (un type de cancer du sang), qui possède également une puissante activité antivirale contre le SRAS-CoV-2, ou encore, l’anticancéreux topotécan, qui s’avère efficace pour traiter la leishmaniose, une grave maladie parasitaire qui touche 12 millions de personnes par an dans le monde.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

The Lancet

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