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Alzheimer, la chasse aux gènes n'est pas finie !
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Les facteurs de risque sont nombreux dans la maladie d'Alzheimer (MA). La composante génétique a été bien identifiée dans les MA à début précoce. Plusieurs gènes ont été identifiés il y a plus d'une décennie : préséniline 1 et 2, précurseurs de la protéine amyloïde. Par contre, dans la MA à début tardif, seul le gène de l'apolipoprotéine ? a été identifié comme facteur de risque. Pourtant, plusieurs études génétiques utilisant le criblage complet du génome (GWAS) ont tenté ces dernières années d'identifier des nouveaux gènes.
Ces échecs signifient-ils le glas de ce type d'approche ? En fait non car ces études manquaient simplement de puissance. Ainsi, récemment plusieurs groupes ont publié des résultats positifs grâce à des études collaboratives de grande ampleur. Harold et collaborateurs ont ainsi publié dans Nature Genetics les résultats d'une étude effectuée à partir d'échantillons de 10 000 sujets sains et de 5 900 patients MA.
Deux gènes codant pour des protéines ont ainsi été identifiés : CLU (clusterin ou apolipoprotéine J) et PICALM (phosphatidylinositol-binding clathrin assembly). Ces résultats ont été répliqués par les mêmes auteurs dans une autre population. Lambert et collaborateurs ont aussi retrouvé une relation avec CLU et un autre gène CR1 (complement component 3b/4b] receptor 1). CLU est un candidat sérieux car cette protéine est présente dans les plaques amyloïdes et exprimée dans le liquide céphalorachidien.
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- Publié dans : Médecine
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