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Les wearable détectent désormais des maladies

Les "wearable" sont de plus en plus utilisés dans le domaine de la santé. Ils pourront bientôt ou, parfois, sont déjà capables de détecter les crises d’épilepsie, les risques d’arrêt cardiaque, d’orienter les malvoyants, d’aider les personnes âgées à se déplacer ou encore de faciliter la rééducation des patients blessés à la main. Celui développé par des chercheurs du département de Génie mécanique de l’Université technologique d’Eindhoven aux Pays-Bas s’inspire des plantes pour détecter des maladies.

En effet, les végétaux absorbent l’eau du sol qui s’évapore ensuite par les pores des feuilles. De la même manière, le wearable en plastique souple mis au point à Eindhoven est composé d’une entrée, par laquelle passe la sueur, d’un micro-canal et à l'autre extrémité d’une structure poreuse. La sueur recueillie passe par la puce qui l’analyse au moment de l’évaporation.

Les niveaux de salinité et d’acidité de la transpiration sont ainsi mesurés pour permettre aux médecins et aux scientifiques d’établir des diagnostics plus précis et plus rapides. Les données concernant l’acidité aident à détecter des maladies de la peau notamment tandis qu’une certaine concentration de salinité peut indiquer une mucoviscidose. A mesure du développement des recherches, d’autres éléments de la transpiration pourront être mesurés.

Cet appareil a pour particularité de fonctionner sans batterie mais comme une forme de pompe à eau : l’humidité transportée par le canal jusqu’à évaporation provoque un écoulement constant. L’utilisation du plastique souple va permettre de le produire à un prix raisonnable.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Eindhoven

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