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La vitamine C est associée à une réduction de la mortalité

Une légère augmentation de la consommation quotidienne de fruit et légumes pourrait amener à une réduction de la mortalité, notamment pour les maladies cardiovasculaires. Telle est la conclusion d'une étude prospective anglaise publiée le 3 mars dans le Lancet. La relation entre la vitamine C (acide ascorbique) et la mortalité cardiovasculaire reste sujette à controverse. Les résultats de plusieurs études sur le sujet ne sont pas homogènes et lorsque qu'un effet protecteur a été mis en évidence, les doses efficaces diffèrent selon les auteurs. L'étude prospective portait sur 19.496 hommes et femmes (45-79 ans) suivis pendant 4 ans. Les informations sur les habitudes alimentaires ont été recueillies à l'aide d'un questionnaire et les personnes ont bénéficié d'un examen médical. La concentration en vitamine C a été mesurée en début d'étude et cinq groupes ont été définis selon cette concentration. Les auteurs ont montré l'existence d'une relation inverse entre la concentration en vitamine C, la mortalité globale et la mortalité. Cette tendance était vérifiée chez les hommes et les femmes. Les personnes dont la concentration de vitamine C était la plus élevé avaient environ deux fois moins de risque de décès que ceux avec la concentration la plus faible. Selon les auteurs, une augmentation d'environ 50 g par jour de la consommation de fruits et légumes était associée à une réduction de 20 % du risque de décès et ce indépendamment de l'âge, de la tension artérielle, de la consommation de tabac, du diabète et de l'utilisation de compléments alimentaires. Une relation inverse entre la vitamine C et la mortalité par cancer était présente seulement chez les hommes. "Nos résultats suggèrent qu'une augmentation de la consommation d'aliments riches en acide ascorbique pourrait apporter des bénéfices en termes de mortalité générale et cardiovasculaire chez les hommes et les femmes", explique le Dr Kay-tee Khaw, principal auteur de cette étude. Une étude qui confirme qu'en matière de prévention de petites causes peuvent produire de grands effets et que de légers changements de nos habitudes alimentaires pourraient avoir des effets bénéfiques importants au niveau de la mortalité globale.

Brève rédigée par @RT Flash

Lancet :

http://www.thelancet.com/journal/vol357/iss9257/full/llan.357.9257.talking_points.15423.2

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