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Victoire des utilisateurs de portables en Italie

Le peuple du "telefonino" a gagné. Après plusieurs jours de vigoureuses protestations, les deux grands opérateurs italiens de téléphone mobile, TIM (contrôlé par Telecom Italia) et Omnitel qui appartient à Olivetti, ont dû faire marche arrière et renoncer - au moins provisoirement - à la nouvelle grille tarifaire rendue publique le 29 décembre. L'initiative avait suscité une énorme vague d'indignation dans le pays qui compte plus de 20 millions d'abonnés au téléphone portable, soit plus de 30 % de la population totale, nouveau-nés inclus. Les deux compagnies avaient notamment décidé d'augmenter sensiblement le coût des appels d'un téléphone fixe à un appareil cellulaire enregistré avec un abonnement "affaires". La nouvelle grille connue, les associations de consommateurs se sont immédiatement mobilisées pour dénoncer cette "escroquerie" et cette "insulte à la concurrence", Finalement, l'intervention jeudi du président de l'autorité pour les télécommunications, Enzo Cheli, a permis d'apaiser les esprits. Il a appelé les deux compagnies à accepter un moratoire. TIM et Omnitel se sont déclarées disposées à agir dans ce sens.

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