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Vers une usine de production d’hydrogène par électrolyse de 60 MW

Construire une usine de production d’hydrogène par électrolyse de l’eau de 60 mégawatts (MW) c’est possible, selon Areva H2Gen. C’est en tout cas ce que cette entreprise française, née en 2014 de la fusion de CETH2, filiale de Smart Energies, et des actifs d’électrolyse d’Areva, est venue démontrer à la Foire de Hanovre (Hannover Messe), qui s'est tenue en Allemagne du 24 au 28 avril.

Areva H2Gen mise sur le "Power to Gas", soit "la valorisation des énergies renouvelables, dont une part de la production est actuellement perdue", précise l’entreprise dans son communiqué. Elle chiffre à a minima 5 000 MW la capacité d’électrolyse qui pourrait être alimentée à partir de l’électricité hydraulique perdue en Chine.

Areva H2Gen développe une technologie d’électrolyse dite PEM (Proton Exchange Membrane, membrane à échange de protons). L’entreprise a inauguré aux Ulis, dans l’Essonne, en juin 2016, une usine d’électrolyseurs sur cette technologie. Reste que pour le moment, Areva H2Gen ne présente sur son stand qu'un seul "stack" – ou pile – d'une capacité de 1 MW. Il s'agit selon l'industriel d'une "première étape vers la conception et la fabrication du stack de 2 MW, qui sera l'unité élémentaire pour un module de 10 MW".

Si la technologie PEM est plus moderne, sa maturité et sa compétitivité sont encore à améliorer. Après diverses acquisitions dont celle de l'allemand Enertrag HyTec, le français McPhy, PME côtée en Bourse, développe et commercialise des électrolyseurs qui dépassent déjà les 2 MW. Ils utilisent une technologie plus classique, dite alcaline.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

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