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Vers la traduction automatique des emails

4.000 milliards de messages électroniques en 2002 ? Dont la moitié seront rédigés par des internautes dont la langue maternelle n'est pas l'anglais ? Si l'on en croit les prévisions de firmes comme Jupiter Communications ou Forrester Research, l'internationalisation de la population Internet est déjà en marche : dès l'année prochaine, 45 % des internautes viendront d'Europe et d'Asie. Cette dimension cosmopolite donne de plus en plus d'idées aux sociétés qui se spécialisent dans la traduction automatique online. Certes pour l'instant les résultats sont tellement décevants qu'il faut remettre à plusieurs années l'espoir de voir une page web instantanément traduite de façon satisfaisante en appuyant seulement sur un bouton. Cela n'empêche pas d'avoir des ambitions plus modestes. Et en particulier dans le courrier électronique, là où les textes sont plus courts (en général) et les besoins de perfection moins marqués. Une start-up de la Silicon Valley, e-lingo, vient justement de conclure un accord avec une compagnie spécialisée dans la gestion de la messagerie électronique des entreprises. La plupart de ses clients sont des firmes multinationales ou seulement des sociétés qui entretiennent des relations commerciales avec de nombreux partenaires et clients dans le monde entier. Au total, USA.NET assure sous-traiter plus de 8 millions d'adresses électroniques dans le monde. Grâce à cet accord, la firme américaine proposera, au début de l'année prochaine, à ses clients, un service gratuit de traduction automatique de leurs messages en six langues (anglais, français, allemand, italien, espagnol et portuguais), le japonais suivant un peu plus tard. Une version plus élaborée, mais cette fois payante, sera proposée pour des services plus sophistiqués (textes techniques, multi-traduction, etc...). "Contrairement à l'idée reçue selon laquelle l'anglais est devenue la langue de référence de l'Internet, on va au contraire vers une internationalisation de plus en plus évidente du web. Et les gens préfèrent, et de loin, continuer à utiliser leur langue maternelle", explique Steve McClure, responsable des marchés Langages Naturels, chez IDC.

Le s Echos : http://www.lesechos.fr/silval/

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