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Vers une prévention alimentaire de la schizophrénie ?

Est-il possible de prévenir ou du moins de diminuer sensiblement les risques de développement d'une schizophrénie à l'âge adulte en modifiant plusieurs dizaines d'années avant le développement de cette pathologie, l' alimentation des mères ?

Bien que la communauté scientifique reste partagée sur cette question, plusieurs études scientifiques récentes semblent indiquer qu'une telle perspective n'est pas impossible et mérite d'être explorée.

Ces études tendent à montrer que l'administration d’une supplémentation en choline aux femmes enceintes durant le second et le troisième trimestre de la grossesse, pourrait avoir un effet bénéfique beaucoup plus tard chez ses enfants devenus adultes, à cause de l'action de la choline sur le développement des récepteurs ?7-nicotiniques dans le cerveau.

Une étude réalisée par le professeur Robert Freedman, du département de psychiatrie de l'université du Colorado a notamment montré les effets thérapeutiques, chez la femme enceinte, d'un complément alimentaire, la phosphatidylcholine, qui se transforme en choline.

Cette supplémentation, correspondant la consommation d'environ trois œufs par jour, permettrait de diviser pratiquement par 2 le risque de troubles schizophréniques ultérieurs pour ses enfants à naître.

Ces études laissent entrevoir la possibilité d'une prévention, par une modification spécifique de l'alimentation des mères pendant la grossesse, des risques de certains troubles et pathologie psychiques.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

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