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Vers des antennes miniatures intégrées dans des puces ?

Une équipe de chercheurs de l'Université de Cambridge (Royaume-Uni) vient de montrer que les ondes électromagnétiques seraient générées non seulement par l’accélération des électrons mais également par une brisure de la symétrie du champ électrique.

Cette découverte permet d'envisager la réalisation d'antennes suffisamment petites pour être intégrées dans des puces électroniques. La taille d’une antenne est fonction de la longueur d’onde associée à la fréquence de transmission. Cependant, même ainsi conçue, plus l’antenne est courte, moins elle est efficace, ce qui constitue un frein à la miniaturisation électronique.

Mais en étudiant le comportement de films minces composés de matériaux piézoélectriques (niobate de lithium, nitrure de gallium, arséniure de gallium, etc.), les chercheurs anglais ont découvert que ce type de matériau présente la propriété de se déformer sous l’action d’un champ électrique. Ils ont aussi montré qu’à certaines fréquences (entre 100 MHz et 3 GHz), ces matériaux deviennent non seulement des résonateurs efficaces mais aussi des émetteurs efficaces et peuvent donc servir d’antennes.

Selon les chercheurs anglais, ce phénomène surprenant serait dû à une brisure de la symétrie du champ électrique. Lorsque les charges électriques sont immobiles, le champ électrique est symétrique. Lorsque les couches minces de matériau piézoélectrique sont soumises à une excitation asymétrique, cette symétrie est brisée et un rayonnement électromagnétique est généré.

Commentant ces travaux, le professeur Gehan Amaratunga, du département d’ingénierie de l’Université de Cambridge, souligne que "Ces résultats devraient aider à relier électromagnétisme et mécanique quantique".

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Cambridge

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