RTFlash

Le télétravail occupe près de 7 % de la population active européenne

Le ministère de l'économie a rendu public la synthèse de l'assemblée du télétravail européen qui s'est tenue pour la première fois en France les 25, 26 et 27 septembre 2002 (www.ework-in-europe.com). Pour sa 9ème édition, cette manifestation a été organisée par l'Association française du télétravail et des téléactivités (AFTT), le ministère de l'Economie, le ministère de l'Emploi, le ministère de l'aménagement du territoire et de l'environnement, avec le concours de la Commission européenne et de la Ville de Paris. L'Assemblée avait pour thèmes : "télétravail, compétitivité, productivité et développement durable". Jean-Jacques DAMLAMIAN, de France Télécom ; Patrick GIRY-DELOISON d'Alcatel ; Uffe SORENSEN, d'IBM Danemark ; et Christian SCHERER, expert TIC affecté au ministère délégué à la recherche et aux nouvelles technologies, figuraient parmi les orateurs techniques. Ceux-ci ont présenté les solutions qui rendent le télétravail possible, du simple accès "dial-up" jusqu'à "Fast Ethernet". Des outils spécialisés, pour la télé-médecine notamment, ont également fait l'objet d'une présentation. De son côté, la Directrice générale de l'industrie, des technologies de l'information et des postes, Jeanne SEYVET, a souligné : "En Europe, il y a 10 ans, le télétravail était un sujet de recherche de laboratoire. Il y a 5 ans, c'était une pratique à l'aube de son développement. Aujourd'hui, près de 7 % de la population active européenneen use, soit régulièrement, soit pour un nomadisme marginal". La France pour sa part, compte 2,5 % de télétravailleurs parmi la population salariée, contre 6% aux Pays-Bas et en Allemagne, et 12% au Danemark, soit la même proportion que pour les Etats-Unis. Claudie HAIGNERE, ministre déléguée à la recherche et aux nouvelles technologies, s'est inquiétée de ce "retard français" en la matière. La ministre a rappelé que le développement de l'accès Internet dans les territoires est une nécessité, "les taux de télétravail dans chaque pays étant proportionnels au taux de diffusion de l'Internet". Combler le retard de la France signifie "adapter le droit du travail et passer par des critères de valorisation professionnelle". Enfin, Madame HAIGNERE a souhaité la création "d'un observatoire des bonnes pratiques du télétravail" au niveau national et international, comme cela se fait en Allemagne, observatoire qui serait ouvert aux entreprises.

Netéconomie :

http://www.neteconomie.com/perl/navig.pl/neteconomie/infos/article/20030117181447

Noter cet article :

 

Vous serez certainement intéressé par ces articles :

Recommander cet article :

back-to-top