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La télécardiologie fait avancer la télémédecine

Cinquante ans après l'implantation du premier pacemaker, le développement de la télécardiologie, qui permet le suivi des patients à distance, ouvre une nouvelle ère dans la prise en charge des porteurs d'implants cardiaques.

Désormais, les données relatives à l'état cardiaque du patient et au fonctionnement de l'appareil implanté peuvent être transmises directement, via une borne GSM installée au domicile du patient, au médecin qui les reçoit par mail, SMS ou fax, après traitement par un serveur central. En routine, les données sont transmises à heure fixe, toutes les 24 heures, mais lorsqu'une anomalie est décelée par l'appareil (arythmie significative, dysfonctionnement de sonde, batterie faible), la transmission est immédiate.

« Toutes les marques s'y mettent, la technologie est récente, encore peu diffusée en Europe mais c'est un enjeu incontournable pour l'avenir », explique Philippe Ritter, rythmologue à la clinique chirurgicale Val d'Or à Saint-Cloud et président du congrès Cardiostim.

Plus de 60 000 patients reçoivent chaque année un dispositif cardiaque implantable - pacemaker, resynchronisateur ou défibrillateur -, mais seule une minorité bénéficie pour l'instant du suivi à distance. En France, 3 000 patients sont contrôlés via le système de télécardiologie associé à un stimulateur développé par la société allemande Biotronik, leader sur le marché hexagonal. Biotronik équipe 50 000 personnes dans le monde. « Grâce à ce mode de suivi, le patient gagne en sécurité : avant même qu'il éprouve une gêne, le médecin est alerté d'une anomalie », observe Vincent Péters, directeur des affaires réglementaires et commerciales de la société.

Progrès

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