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Le secret de la longévité humaine dans un gène
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Le gène concerné s'appelle Cisd2 et se situe sur le chromosome 4. Chez une souris privée de ce gène, des signes de vieillissement prématuré ont été constatés comme la décoloration des poils et une perte de masse osseuse. L'animal privé de ce gène voit également son espérance de vie diminuer de moitié.
Une étude réalisée il y a 8 ans avait montré qu'une modification de gènes sur le chromosome 4 pouvait augmenter l'espérance de vie d'une personne de façon considérable, sans pour autant désigner un gène spécifique. Le Dr Tsai, responsable de l'équipe de douze chercheurs à l'origine de cette découverte, a indiqué que ces recherches avaient permis de définir, chez la souris, un nouveau modèle pour le syndrome de Wolfram.
Cette maladie rare associe diabète de type I, diabète insipide (affectant particulièrement les reins), surdité, perturbations visuelles et perte de tonicité de la vessie liée à des lésions neurologiques. Un lien a ainsi pu être établi entre le gène Cisd2, l'intégrité des mitochondries (structures cellulaires nécessaires au stockage de l'énergie des cellules) et le vieillissement. Les scientifiques essaient désormais de trouver le moyen de revitaliser le gène Cisd2.
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- Publié dans : Médecine
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