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Les scientifiques utilisent une imprimante 3-D pour accélérer la recherche sur les cellules souches embryonnaires

Il ne se passe plus une semaine sans l'annonce d'une nouvelle percée technologique dans le domaine de l'impression 3-D. Dernière avancée en date : des chercheurs écossais de l'Heriot-Watt University sont parvenus à réaliser des cellules-souches embryonnaires par l'impression 3-D.

Ces scientifiques ont mis au point une imprimante 3D très particulière, capable d'injecter des cellules-souches dans de minuscules sphères de culture avec une gestion informatique très fine des multiples paramètres physiques et chimiques à respecter. Cette imprimante d'un genre particulier est parvenue à superposer des couches de cellules les unes sur les autres et à produire, ce qui relève de l'exploit, des cellules-souches embryonnaires fiables et pluripotentes (capables de se différencier en tissus distincts), ayant un taux de survie de 95 % après 24h et de 89 % après 48h.

« Cette technique nous permettra de créer des modèles de tissus humains plus précis, essentiels pour le développement de remèdes in vitro ou d'essais de toxicité. Comme la plupart des nouveaux médicaments ciblant les maladies humaines, il est judicieux de les tester sur des tissus humains » explique Will Shu, responsable de ces travaux.

Dans un premier temps, cette technique sera exploitée en laboratoire, pour tester des médicaments, mais les chercheurs pensent qu'elle pourra un jour être utilisée pour concevoir des organes de rechange. En attendant, l'impression 3D pourrait permettre de limiter les tests sur les animaux, de plus en plus controversés.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Nature

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