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Les robots thérapeutiques du futur à la Campus-party de Valence

Au delà de leur aspect ludique, de plus en plus de robots sont aussi créés à des fins thérapeutiques, pour aider enfants autistes ou malades d'Alzheimer, comme l'ont montré plusieurs créateurs à la Campus-party de Valence (est). "Je suis ravi d'être à la Campus-party!", lance en anglais, d'une voix mécanique, le robot blanc et bleu Nao, rebaptisé Sky par ses créateurs. Ce robot humanoïde de 58 cm de haut, à la carapace en plastique, se lance ensuite, chapeau noir vissé sur la tête, dans une chorégraphie endiablée au rythme du tube Billie Jean de Michael Jackson.

Avec son comparse Lys, identique mais en rouge, ils sont la grande attraction de la zone ouverte au grand public de ce grand rassemblement d'internautes qui s'est déroulé récemment.Le robot Nao devrait être commercialisé à partir de 2011, entre 3.000 et 3.500 euros. "Il est à la fois un robot compagnon et un robot d'aide au quotidien", explique à l'AFP Romain Daros, de la société française Aldebaran Robotics à l'origine du projet.

Il est équipé d'un système de reconnaissance vocale et des visages, "on peut lui dire allume mon ordinateur, lis mes emails, lis le journal", ajoute M. Daros.Il peut aussi être utilisé pour stimuler, avec des exercices de mémoire, les personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer.

Autre "star" de la Campus-party, le "robot thérapeutique" japonais Paro, un bébé phoque blanc "conçu pour les personnes ayant des problèmes cognitifs comme les enfants autistes ou les malades d'Alzheimer", explique Ignacio Villoch. Déjà commercialisé au Japon et dans des pays d'Europe du nord, "il est équipé de capteurs qui reconnaissent les caresses et la voix de son propriétaire, et lui permettent de réagir en conséquence", selon M. Villoch. "Le phoque a été choisi car il n'éveille aucun souvenir émotif, comme l'aurait fait un chien ou un chat", souligne-t-il.

A quelques mètres, le Suisse Sylvain Calinon est venu présenter son robot "chef cuisinier", un projet de l'Institut fédéral de technologie de Lausanne. La grande différence avec les autres robots "est qu'il apprend de nouveaux gestes par imitation, par observation, sans avoir besoin d'un intermédiaire", comme un programmateur. Le robot a déjà appris à battre des oeufs et couper du jambon pour faire une omelette. "On peut imaginer par exemple qu'il donne à manger à des personnes qui ne peuvent pas se servir de leurs mains", selon M. Calinon.

AFP

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  • gaudin

    12/09/2011

    bonjours je suis interessé par votre programme qui pour moi peut aider notre vie au quotidien merci de me faire parvenir déventuel documentation ou adresse pour eventuellement comercialisé votre produit merci d'avance

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