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Le risque génétique de cancer de l'ovaire identifié avant la naissance !
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Des chercheurs norvégiens ont confirmé les estimations du risque de cancer de l'ovaire chez des femmes porteuses des mutations génétiques les plus courantes (BRCA1 ou BRCA2), qui augmentent les probabilités de développer une tumeur dans cet organe. Leurs travaux montrent que ce risque peut être identifié avant la naissance.
La majorité des cancers du sein ou de l'ovaire ne sont pas héréditaires. Mais il existe des cas de transmissions de modifications génétiques, de génération en génération, qui exposent à un grand risque de cancer du sein ou de l'ovaire. Ces nouveaux travaux confirment cette prédisposition génétique, tout particulièrement sur la survenue de cancer de l'ovaire dit de haut grade, la variante la plus agressive du cancer de l'ovaire.
L'ensemble des participants à l'étude a fait une prise de sang avant de commencer le traitement par chimiothérapie pour rechercher une mutation du gène BRCA1, impliqué dans les cancers de l'ovaire et du sein. Les résultats ont été comparés entre les 1698 participants témoins et les 934 femmes atteintes d'un cancer de l'ovaire. Les chercheurs ont constaté une mutation du gène BRCA1 chez 6,4 % des patients ayant reçu un diagnostic de cancer de l'ovaire, contre 4,2 % chez les témoins.
L'étude montre que cette mutation BRCA1 concerne trois fois plus les patients diagnostiqués avec des tumeurs séreuses de haut grade (9,6 %), l'une des formes de cancer de l'ovaire les plus courantes, que les individus porteurs de la mutation du gène. Pour les cancers non séreux ou séreux de bas grade, la fréquence de la mutation du gène avoisinait celle des patients du groupe témoin, selon l'étude qui rapporte respectivement 5,1 % et 4,0 % des cas.
La principale découverte apportée par l'étude concerne l'identification de la mutation du gène BRCA1 y compris chez les nouveau-nés et les jeunes adultes en bonne santé, ce qui indique que cette modification de l'ADN peut se produire avant la naissance.
Les auteurs de l'étude concluent que des événements tissulaires survenant avant la naissance peuvent influencer le risque de cancer plus tard dans la vie.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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