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Rester trop longtemps assis pourrait endommager le cerveau
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Une équipe de recherche d'UCLA, en Californie, a étudié les conséquences d'un comportement sédentaire sur quelques-unes des fonctions vitales d'hommes et de femmes d'âge moyen, ainsi que de personnes âgées. Les conclusions sont édifiantes : non seulement les sujets restant trop longtemps assis accroissent leur risque de maladie cardiaque, de diabète ou de décès prématuré, mais cette sédentarité provoque de surcroît des effets néfastes sur le cerveau.
La position assise aurait notamment une influence sur la mémoire puisqu'elle contribuerait à affiner considérablement le lobe temporal médian, 2 % de lobe temporal en moins par heure en position assise. Âgées de 45 à 75 ans, les personnes observées ont confié rester assises chaque jour pendant une durée variant de 3 à 15 heures.
D'après l'équipe de recherche, à chaque heure passée quotidiennement en position assise correspond un désépaississement de 2 % de ce lobe temporal médian. Autrement dit, explique la biostatisticienne Prabha Siddarth, "Passer 5 heures en position assise revient à perdre 10 % d'épaisseur" par rapport à quelqu'un qui ne s'assiérait jamais. Aucun lien de corrélation n'a en revanche été trouvé entre le degré d'activité physique des personnes et l'état de leur lobe temporal.
L'idée selon laquelle une quantité suffisante de sport pourrait compenser les dommages de la sédentarité est donc fausse dans le cas du cerveau. « Nous n'essayons pas de dire que l'activité physique est inutile », précise Prabha Siddarth. Il serait possible d'enrayer les effets de la position assise en prenant régulièrement des pauses, ajoute la chercheuse, pour qui la continuité de la station assise constitue le principal problème.
Siddarth ajoute que de nombreuses recherches restent à mener sur le sujet, notamment sur l'intensité intellectuelle des activités menées par les personnes lorsqu'elles sont assises. Réfléchir à un problème complexe sur sa chaise de bureau ou regarder une émission de C8 dans son canapé n'a sans doute pas les mêmes effets à long terme sur le cerveau, mais cela reste à établir précisément.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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- Publié dans : Médecine
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