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Réseaux "Wimax" : les régions refusent que les collectivités soient placées sur le même plan que les opérateurs

Afin d'assurer un équilibre entre les zones à fort potentiel économique et les autres, les régions veulent obtenir une des deux fréquences Wimax prévues pour leur collectivité. Elles craignent des attitudes opportunistes de la part de certains opérateurs. Dans une lettre adressée à Dominique de Villepin, l'Association des régions de France (ARF) indique que les régions « contestent avec force le postulat selon lequel les collectivités devraient être mises au même niveau que les opérateurs de télécommunications, et qu'elles ne sauraient être interrogées prioritairement dans un processus d'attribution de ressources rares». Elle ajoute que «le développement harmonieux du haut débit nécessite que l'acteur public local dispose d'une posture spécifique». Les conseils régionaux demandent donc au premier ministre Dominique de Villepin d'obtenir en priorité une des deux fréquences Wimax qui seront prochainement disponibles. Le gouvernement étudie en effet les récentes propositions de l'Autorité de régulation des communications électroniques et de la poste (Arcep) relatives à l'attribution des autorisations d'exploitation de la technologie de radiocommunication à longue portée. Le régulateur des télécoms propose indifféremment l'attribution de deux autorisations par région. Les opérateurs télécoms, dont France Télécom, peuvent être candidats. Même chose pour les conseils régionaux qui, en tant que collectivité locale, peuvent devenir opérateur télécoms depuis 2004. Dans les zones à faible densité de population et donc à potentiel économique restreint, l'Arcep préconise une attribution des fréquences selon le principe du "premier arrivé, premier servi". Dans les zones denses à fort potentiel économique, les candidatures risquent d'être très nombreuses. Dans ce cas, le régulateur estime que les fréquences peuvent être attribuées au meilleur dossier. C'est cette compétition avec les opérateurs télécoms que refusent les institutions régionales.

MI

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