Vivant
- Santé, Médecine et Sciences du Vivant
- Neurosciences & Sciences cognitives
Une région du cerveau plus active chez les altruistes
- Tweeter
-
-
0 avis :
Des chercheurs de la faculté de médecine de Duke University (Caroline du Nord) ont découvert qu'une région du cerveau était plus active chez les altruistes que chez les égoïstes. Dans cette étude, qui paraît dans l'édition de Nature Neuroscience de février, les chercheurs ont scanné par résonance magnétique le cerveau de 45 personnes regardant ou jouant à un jeu vidéo.
Certaines personnes ont montré une forte activation du sillon temporal supérieur, une région habituellement associée à la perception d'une action intentionnée. "Nous avons vu une activation de cette région du cerveau et cela nous a surpris. Elle est liée au fait de percevoir un but derrière une action", a indiqué à l'AFP Scott Huettel, professeur de psychiatrie à Duke University, qui a supervisé l'étude.
Parallèlement, les personnes étudiées ont répondu à un questionnaire leur demandant si elles aidaient souvent des amis, faisaient volontiers une bonne action ou des dons à des organisations de charité, ce qui a permis de leur attribuer une note d'altruisme.
Ceux qui avaient les meilleures notes d'altruisme étaient aussi ceux dont la région du sillon temporal supérieur était la plus active en regardant le jeu vidéo, c'est-à-dire ceux qui reconnaissaient le mieux l'intention derrière l'action, a expliqué le professeur Huettel.
Cette partie du cerveau était en général plus active lorsque la personne étudiée regardait seulement le jeu plutôt que lorsqu'elle y jouait elle-même. "Ce que nous avons découvert, c'est une corrélation. Donc nous ne savons pas tout, notamment sur les causes de ce lien", a précisé le professeur Huettel. "Comprendre la fonction de cette partie du cerveau ne va pas forcément nous informer sur les motivations d'une Mère Teresa mais cela pourra nous donner des indices sur l'origine de cet important comportement social qu'est l'altruisme", affirme ce chercheur.
Noter cet article :
Vous serez certainement intéressé par ces articles :
Le niveau d’éducation jouerait un rôle majeur dans la capacité de résilience mentale…
Selon une étude américaine de l’Université d’Etat de l’Ohio, plus d'éducation et moins de stress apparaissent comme les 2 facteurs clés de la résilience mentale chez les femmes plus âgées. Le ...
Les neurones du cerveau humain communiquent davantage que chez les autres mammifères
Des chercheurs de l’Institut Neuro-X de l’École Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL) viennent de découvrir que les connexions neuronales entre les différentes régions du cerveau se font ...
Limiter l’utilisation des écrans chez les enfants de moins de six ans
Téléphone portable, tablette, télévision, montre connectée… les écrans sont partout et il est bien difficile de protéger les enfants de ces sources de lumière bleue. Pour preuve, le temps passé en ...
Recommander cet article :
- Nombre de consultations : 142
- Publié dans : Neurosciences & Sciences cognitives
- Partager :