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Le réchauffement climatique augmente sensiblement le risque de pénuries alimentaires mondiales

La dernière étude de la Banque mondiale souligne que, si le rythme actuel du réchauffement climatique mondial se poursuit, la Planète pourrait connaître, dès 2040, de graves pénuries alimentaires ainsi qu'une intensification sensible des catastrophes naturelles.

Le rapport précise que "Des températures extrêmes pourraient affecter les récoltes de riz, de blé, de maïs et d'autres cultures importantes, et menacer la sécurité alimentaire des pays pauvres, entraînant un quasi doublement du nombre de personnes sous-alimentées dans certains pays africains". Selon cette étude, ce scénario-catastrophe pourrait se réaliser en moins d'une génération si le monde reste sur le même rythme d'accroissement de ses émissions de gaz à effet de serre et de réchauffement climatique.

En Afrique subsaharienne, les sécheresses et la chaleur risquent de réduire de 40 % d'ici 2030 la surface de terres agricoles cultivées en maïs et la hausse des températures risque également de réduire sensiblement les surfaces de prairies, ce qui porterait gravement atteinte à l'élevage extensif dans ces régions.

En Asie, il est à craindre que le réchauffement climatique perturbe gravement l'intensité et la régularité des cycles de mousson sur lesquels se basent l'ensemble des productions agricoles.

Un préambule de ce dérèglement a pu être observé en 2010, avec les inondations catastrophiques qui ont eu lieu au Pakistan et affecté plus de 20 millions de personnes.

Le rapport précise toutefois qu'en maintenant le réchauffement climatique sous la barre des 2°C, il est encore possible d'éviter un grand nombre des conséquences désastreuses envisagées par cette hypothèse.

Le rapport souligne également que l'élévation globale du niveau de la mer a été sensiblement plus rapide que prévu et pourrait atteindre jusqu'à 50 cm au milieu de ce siècle et dépasser un mètre vers 2100. Mais bien avant cette échéance, certaine grande mégapoles, comme Bangkok, subiront de plein fouet cette montée rapide du niveau de la mer dès 2030.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

World Bank

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