RTFlash

La pollution aux particules fines augmente bien le risque de maladies cardio-vasculaires

Cette équipe internationale de chercheurs, coordonnée par l’Université d’Utrecht (Pays-Bas) a évalué l’effet de l’exposition à long terme aux polluants atmosphériques sur l’incidence des événements coronaires aigus (infarctus du myocarde et angine de poitrine) à partir des données de 11 cohortes participant à l’étude Escape (European Study of Cohorts for Air Pollution Effects).

Cette étude portait sur une population d'environ 100 000 personnes, sans antécédents de maladie cardiaque, suivies pendant une moyenne de 11,5 ans. Tout au long de cette étude, les chercheurs ont mesuré l'évolution de la concentration de particules autour du domicile des participants et ils ont également enregistré, au cours de cette période, 5 157 événements coronariens parmi la population étudiée.

Après ajustement des différents facteurs de risque, âge, tabagisme, sédentarité, les chercheurs ont observé qu'une augmentation de 5 µg/m3 de PM2.5 est associée à une augmentation de 13 % du risque d'événements coronariens et qu'une augmentation de 10 µg/m3 de PM10 entraîne un  risque accru de 12 % pour ces pathologies cardiaques.

Autre enseignement de cette étude : ces effets néfastes pour le cœur persistent même à des concentrations de particules fines inférieures aux normes européennes actuelles de 25 µg/m3 pour les PM2.5 et de 40 µg/m3 pour les PM10.

Ces recherches confirment donc le lien entre l’exposition à long terme aux particules et l’incidence des événements coronariens et plaident pour un durcissement des normes européennes d'exposition aux particules fines.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

BJM

Noter cet article :

 

Vous serez certainement intéressé par ces articles :

Recommander cet article :

back-to-top