Des pinces nanométriques
- Tweeter
-
-
0 avis :
Depuis quelques années, les chercheurs travaillent sur la conception de machines moléculaires (rotors unidirectionnels ...), mais aucune n'avait encore été utilisée pour manipuler d'autres molécules. L'équipe de Kazushi Kinbara, au sein de l'Université de Tokyo, vient de créer une paire de pinces permettant de manoeuvrer des molécules de l'ordre du nanomètre. Elles sont faites de 2 molécules organiques de trois nanomètres de long, reliées par un axe composé d'un ferrocène, une molécule organo-métallique (métallocène).
Côté "pince", les bras mesurent environ un nanomètre de long et se terminent chacun par une molécule de porphyrine ayant un atome de zinc en son milieu, qui constitue les "spatules" de la pince, qui vont être en contact avec la molecule-cible. A l'autre extrémité de l'axe-ferrocène, en bout de molécule, les branches sont reliées par un azobenzène. Par photoisomerisation, cette molécule a la capacité de s'étirer sous l'action d'une lumière UV, et de se contracter sous la lumière visible. L'azobenzène va donc agir comme un vérin, serrant ou desserrant la pince suivant son élongation. Les applications peuvent être très variées : de l'outil "classique" à l'échelle du nanomètre, au transport de médicament, permettant de libérer une molécule à un endroit donné.
Noter cet article :
Vous serez certainement intéressé par ces articles :
Le premier patient équipé d’une puce cérébrale Neuralink parvient à jouer aux échecs… par la pensée
Un homme de 29 ans, paralysé des quatre membres après un accident de voiture, est le premier patient de Neuralink ayant reçu un implant de façon chirurgicale. En février, Elon Musk avait affirmé ...
Un robot humanoïde qui résiste à toutes formes d'agressions
Le constructeur chinois Unitree lance son premier robot humanoïde, capable de se déplacer et de porter des charges lourdes en toute autonomie. Plus original encore, il garde son équilibre et demeure ...
Charles, le robot qui recharge les voitures électriques
Il s’appelle Charles mais n’a pas l’allure guindée de son homonyme princier britannique. C’est plutôt une baraque, jugez-en : 80 centimètres de côté pour 1,80 m de haut… On est plus proche du ...
Recommander cet article :
- Nombre de consultations : 55
- Publié dans : Avenir Nanotechnologies et Robotique
- Partager :