RTFlash

Par l'éolien et les panneaux solaires, Amsterdam veut se mettre au vert

Eoliennes, panneaux solaires sur les toits... Amsterdam veut réduire d'ici 2025 ses émissions de CO2 de 40 %, et ambitionne d'exporter dans le monde ses solutions en matière d'énergies renouvelables, a annoncé la municipalité. "La concurrence entre les villes est forte. Je suis sûr que les villes qui ne se développent pas de manière durable seront larguées d'ici quelques années", a dit le maire de la capitale néerlandaise, Job Cohen, à l'ouverture de trois journées de réflexion intitulées "Amsterdam durable". Il trace la voie : d'ici 2015, la consommation d'énergie des pouvoirs publics de la ville doit être "climatiquement neutre", c'est-à-dire à base de sources renouvelables, ou être compensée par des projets écologiques.

Et d'ici 2025, les émissions de CO2 de la ville doivent avoir diminué de 40 % par rapport à celles de 1990. Mieux : un cinquième de l'énergie consommée dans la ville doit provenir de sources renouvelables. "C'est un grand défi", a concédé M. Cohen. Actuellement, seulement 5,7 % (le double de la moyenne nationale) de l'énergie consommée à Amsterdam est durable, produite par le retraitement de déchets. La solution, selon le maire, réside entre autres dans "les éoliennes et les panneaux solaires", que la ville veut intégrer dans le paysage urbain. Mais réaliser ces objectifs ambitieux "est possible", a assuré son adjointe chargée de l'Environnement, Marijke Vos.

Selon l'étude "Energies renouvelables, les opportunités à l'horizon" commandé par la municipalité, il est techniquement possible de faire en sorte que 240.000 foyers amstellodamois sur 380.000 soient alimentés en énergie provenant de sources renouvelables d'ici 2025. Le monde de l'entreprise, comme le géant pétrolier et gazier Shell, le fournisseur d'électricité Nuon et le groupe aérien KLM, est aux premier rang pour partager l'effort demandé, et aussi récupérer la manne que cela représente.

Pour vaincre les obstacles et dresser des hélices et panneaux "sur les toits à des endroits encore compliqués aujourd'hui", la municipalité compte bien faire appel aux investissements et à la créativité du monde économique. Et si les défis faisaient d'Amsterdam "un pôle d'exportation, une salle d'accouchement d'imagination, d'application et d'exploitation d'initiatives durables ?", a lancé M. Cohen.

Romandie

Noter cet article :

 

Vous serez certainement intéressé par ces articles :

    Recommander cet article :

    back-to-top